Emmanuel Macron est en Chine, où il s’agira avant tout de donner un coup de fouet au commerce bilatéral. Il ne fait par pour moi aucun doute, qu’il faudra bien que l’UE se résolve à approfondir les liens avec Pékin, le cas échéant participer à la Route de la soie, que Xi a mis en route. Il y poursuit l’idée de Marco Polo qu’il faut à tout prix créer des liens plus profonds entre la Chine et l’Europe. Que c’était là que se trouve l’avenir. Il est clair que la démarche du gouvernement chinois qui investira des milliards est de créer des points de chutes en l’UE. Ce n’est pas sans raison que des ports italiens comme ceux de Gêne ou de Trieste ont été littéralement achetés par des trusts chinois, que ce pays s’approprie des entreprises de haute technologie comme Kuka à Augsbourg. Une société spécialisée en robotique. Il est clair si l’Europe ne réagit pas, il se peut bien que le patrimoine technique de l’UE passe en leur main. C’est sûrement avec cette épée de Damoclès campée sur sa tête qu’Emmanuel Macron tente de rééquilibrer la situation. Mais ce n’est pas simple, car dans l’optique du peuple chinois, La France est avant tout une nation caractérisée par« la littérature, le vin, le fromage », en oubliant que « c’est aussi un pays avec de grandes capacités industrielles et des entreprises présentes dans le monde entier » Après la commande passée au mois de mars de 300 appareils Airbus, il aimerait développer la filière nucléaire ce qui explique ses réticences de réduire le parc des centrales de ce type en France. Le tout avec en arrière.plan la guerre commerciale entre Pékin et Washington. Weiterlesen