Le 28 octobre 1922 Mussolini organisa « La marche sur Rome » afin de faire pression sur le gouvernement libéral qui était encore en place et sur le monde politique en général. C’était une étape décisive de la prise de pouvoir des fascistes qui a eu lieu 30 octobre. C’est une démarche qui semble inspirer Matteo Salvini qui exige qu’il y ait séance-tenante des élections. D’après les sondages il se verrait crédité de 36 à 38 % des voix et serait ainsi en mesure de former un nouveau gouvernement avec l’aide du petit parti de l’extrême-droite, Fratelli d’Italia. Il y a feu à la maison, depuis que le Mouvement cinq étoiles a voté non contre le projet de la construction de ligne de chemin de fer à grande vitesse entre Turin et Lyon, en dépit du oui de la Ligue. « Quelque chose s’est brisé dans la majorité ces derniers mois. » La Ligue a affirmé qu’elle ne voulait « ni davantage de fauteuils ministériels, ni un remaniement du gouvernement ». « Inutile de continuer comme ça, entre les “non”, les reports, les blocages et les batailles quotidiennes. Chaque jour qui passe est une journée de perdue, pour nous la seule alternative à ce gouvernement est de redonner la parole aux Italiens. » Il est évident que Matteo Salvini attendait cette occasion pour retirer son épingle du jeu. La situation pour la Ligue est si avantageuse, qu’il ne pouvait pas attendre. Guiseppe Conte, la marionnette qui occupe le poste de premier-ministre, a déclaré : « Ce n’est pas du ressort du ministre de l’intérieur de convoquer le parlement, ce n’est pas à lui de dicter les étapes de la crise politique ». Le chef du gouvernement a intimé à M. Salvini l’ordre de « venir expliquer aux électeurs qui croyaient à la possibilité d’un changement les raisons qui l’ont amené à interrompre brutalement , l’expérience du gouvernement, alors que la Ligue a obtenu pratiquement tout ce qu’elle voulait. » Weiterlesen

Matteo Salvini et Luigi Di Maio ont rédigé leur contrat de gouvernement. Tout d’abord il veulent exiger de la Banque Européenne une remise de dette de 250 milliards d’Euro, que cela ! Mais Mario Draghi ne pourra rien faire pour eux, car il n’entre pas dans ses compétences d’accorder ou non une remise de dette. Cela démontre que l’Italie chauvine sera au rendez-vous, lorsqu’il s’agira de l’UE. Mais un point est d’or et déjà acquis, le pays ne sortira pas de la zone Euro. Donc maintient de la monnaie commune. Mais il faut s’attendre que le péninsule veuille remettre en question certains points, qu’elle considère comme étant de l’ingérence dans les affaires intérieures du pays. Il serait même question de renégocier le traité entre l’Italie et l’UE. Au niveau social nous aurons du populisme pur, comme le paiement pendant deux ans d’une somme de 780,00 euros mensuels à tous chômeurs italien pendant deux ans. Comme contre-mesure il est question de relever l’âge de la prise à la retraite à 67 ans. « Salvimaio » déclare en même temps que tous citoyens ayant cotisé pendant 41 ans, pourra quitter, quelque soit son âge, sans préjudices, son emploi. Les experts de tous bords jugent que ces mesures coûteront la sommes astronomique de 100 milliards, mais où prendre l’argent si les caisses sont vides ? Weiterlesen