La General Motors (GM) a fait savoir à la Maison Blanche, ce qu’elle pensait des taxes douanières que Donald Trump veut imposer en particulier à l’Europe, concernant l’industrie automobile. Sa direction a dit qu’une telle initiative générerait une hausse des prix des véhicules américains, car bien des pièces détachées proviennent du vieux continent, que cela pénaliserait ses exportations, vu que les Européens augmenteraient eux aussi les droits de douane. Finalement il y aurait plus de chômage. Ces entreprises seraient obligées de réduire leurs capacités. Des désavantages dans tous les domaines de la marche des usines ! Donald Trump ne semble pas savoir, ce qu’il en est de la mondialisation, qui est un échange continu des technologies, des produits, des expériences faites dans les laboratoires. L’affaire Harley Davidson aurait du lui faire comprendre, où de telles initiatives peuvent mener, c’est à dire à la ruine. S’il y a un produit qui est vraiment américain, ce sont ses motos avec leurs moteurs ronronnants. Je pense que cela a dû être pour cette entreprise un crève-cœur de devoir délocaliser en toute urgence. Le Président a beau lancer des menaces et des injures en ce qui les concerne, la réalité est une autre que celle d’un patriotisme suranné. Donald Trump a du mal à faire marcher ses méninges, il préfère clamer sa frustration en accusant autrui, au lieu de réfléchir qui est le responsable. Je dois dire que je suis assez satisfait que les lois de la mondialisation parlent le langage de la raison. Il est possible de déplorer une situation, mais de croire qu’il sera possible de la changer à coups de massues est un signe de bêtise. Il n’y en a pas pénurie chez le président et certains de ses sous-fifres. Weiterlesen

Deux tempéraments très différents se sont rencontrés aujourd’hui à la Maison Blanche. Lady first : Angela Merkel, la fille d’un pasteur, assez retenue dans sa manière d’être, une scientifique magnant bien l’analyse et sujette à des critiques acerbes de la part de son interlocuteur lors de sa campagne électorale. Puis son vis-à-vis et hôte, :Donald Trump, de son état président des USA, un être plutôt impulsif, parfois même tonitruant, donnant son grain de sel par l’entremise de twitter et ne s’embarrassant pas de détails. La contradiction ne semble pas le gêner. Ce qu’il ressent aujourd’hui n’est pas une règle absolue pour des lendemains meilleurs. Les deux ne peuvent pas être plus différents, mais ils se sont donnés du mal pour ne pas envenimer encore plus des rapports déjà tendus. De ce point de vue-là cette rencontre a été positive. Donald Trump a répété de vive voix qu’il était favorable à l’OTAN, qu’il saluait les efforts entrepris par l’Allemagne en ce qui concerne la lutte contre le terrorisme et qu’il savait parfaitement bien que l’industrie allemande, sise en Amérique, faisait travailler des centaines de milliers de ses compatriotes. Il loua les efforts faits en ce qui concerne la formation professionnelle et essaya de minimiser ses déclarations négatives quant au commerce international. Il ne parla que de réajustements pour équilibrer mieux l’export-import. Un grand ouf de soulagement de la part de la délégation d’industrielle qui avait accompagné la chancelière. Madame Merkel a eu l’habilité de ne pas évoquer, tout au moins devant la presse, son projet de budget qui serait draconien s’il n’était pas amendé par le congrès. Il est clair qu’il traduit la volonté de la nouvelle administration de pousser les États-Unis dans l’isolationnisme, ce qui serait un désastre pour l’économie américaine. Weiterlesen