Je suis parfaitement impuissant devant le problème que pose la faim dans le monde. On a constaté que les problèmes de malnutrition concernaient 140 pays dans le monde, même dans les pays industriels, qui a priori devraient être riches. Comme je l’ai déjà évoqué dans ma chronique, en Allemagne nombre d’élèves vont le ventre creux à l’école. C’est évidemment inadmissible que dans un pays en plein boom économique il puisse se passer de telles choses. Dans ce cas-là l’État n’est pas fichu de changer quoi que ce soit. Ce sont des initiatives privées qui ont pris le relais et veillent que cela soit moins le cas. Pas d’argent public pour un peu de pain, de beurre et de confiture ! On croit rêver ! Dans les pays où la disette règne, comme dans les pays du Sahel, où la pluie refuse de plus en plus de tomber, il est plus facile de comprendre le drame de la faim. Plus rien ne pousse sous un soleil torride. Bien des puits sont asséchés. Il faut tout acheminer pour sauver des populations décharnées. Souvent il est trop tard. Les guerres locales font le reste. Lorsqu’on voit le gaspillage, en ce qui concerne la nourriture, sous nos latitudes, il y a de quoi avoir honte. Il est le symbole du bien-être. Le signe évident qu’il n’y a pas d’équilibre entre ceux qui connaissent la faim pour des raisons climatiques et les autres pour qui l’abondance est un signe de vitalité. Mais ne nous leurrons pas ! Je doute fort qu’il soit possible de garder le cap à l’avenir à cause du réchauffement de la planète. Les caprices de la météo nous donneront de plus en plus de fil à retordre. D’un côté des inondations et des tornades, de l’autre la sécheresse. Les signes avant-coureurs sont inquiétants et ne laissent rien présager de bon pour le proche avenir. Il y aurait de quoi sonner l’alarme, ce qui se fait en règle générale, mais les réactions de certains dirigeants sont déconcertantes. J’ai des doutes que l’accord de Paris soit un jour mis en application. Weiterlesen
Monat: November 2017
Mandat d’arrêt européen
Un mandat d’arrêt européen a été lancé contre Carles Puigdemont, le président destitué de la Catalogne. La Belgique, où il se trouve actuellement, devrait l’extrader vers l’Espagne dans les soixante prochains jours. Une situation désagréable pour Bruxelles, qui en toute logique ne pourrait pas s’y dérober. Huit autre dirigeants indépendantistes sont actuellement en détention provisoire, ainsi que le vice-président Oriol Junqueras. Ils sont accusés de rébellions, de sédition et de détournement de fonds publics à la suite de la tenue d’un référendum sur l’indépendance de la province, jugé illégal par le gouvernement espagnol. Carles Puigdemont ayant refusé de se rendre de son propre chef à Madrid, la Belgique sera obligée de faire suite à la demande d’extradition. Légalement une affaire claire, politiquement un imbroglio. Je pense qu’il y aura des tractations entre les deux pays afin de régler les conditions d’internement et la suite à donner à cette accusation. Du point de vue diplomatique on aurait pas dû en arriver là. Quelle que soit le bien-fondé juridique d’une telle décision, il faudra tout de même tenir compte des plus de 40% des électeurs désirant l’indépendance de la Catalogne. Pour que cette province ne reste pas un terreau de discorde, il faudra trouver des compromis, comme celui d’accorder par exemple plus d’autonomie à la province. Ce qui se passe dans la péninsule ibérique est suivi de près par les autres organisations de libération un peu partout en Europe. C’est ce qui rend la situation encore plus délicate. D’après les gouvernements centraux il ne faut en aucun cas qu’il y ait un précédent. Ceci explique les réticences de UE par rapport à de telles aspirations. Weiterlesen
Le système des vases-communiquant
Le principe d’une politique qui soit à la fois dynamique et sociale, part d’un système de vases-communiquant. Ce qui pour beaucoup n’est pas encore évident, est le fait qu’il faut générer de la richesse, si on veut arriver à équilibrer d’une part l’expansion et de l’autre l’obligation de subvenir aux besoins des plus déshérités. Une équation assez dure à résoudre, car il est difficile de comprendre le pourquoi de certaines mesures. Mais il est un fait, tout le succès d’Emmanuel Macron dépendra d’une augmentation du niveau de vie de tous les Français. Je dis bien tous, aussi des riches, car c’est eux qui payent le plus d’impôts. L’État a des moyens à disposition pour guider les initiatives, mais il ne faut jamais oublier qu’il ne peut pas tout, étant donné que nous sommes en pleine économie libérale, dans le bon sens du terme. Loin de moi la pensée du néo-libéralisme qui ne tient pas compte des besoins d’une grande partie de la population. Les entrepreneurs ont la liberté d’agir dans un cadre donné et celui inclut forcément l’aspect social. Il est dans l’intérêt de tous que le pouvoir d’achat des citoyens de trouve régulièrement majoré. Pas de relance sans cela ! Et quand le privé ne peut plus assurer à lui seul une pérennité des emplois, il faut bien que la nation toute entière intervienne. Tout l’art consiste de n’en pas arriver là. La baisse des charges patronales va dans ce sens, aussi des procédures coûteuses de licenciement. À première vue elles semblent injustes, lorsqu’on a pas un aperçu complet de toutes les données. Au bout ce qui compte, c’est que les portes-monnaie de part et d’autre ne soient pas trop vides. Ls système Macron ne peut qu’avoir du succès, si les partenaires sociaux jouent le jeu et n’essaient pas de tirer la couverture à eux. Le maître-mot devrait être « participation ». Weiterlesen
Manhattan now !
Huit personnes tuées, 11 blessées hier à Manhattan à 15 h 05. Beaucoup de gens dans les rues qui s’apprêtaient à fêter le Halloween. Un jeune homme de 29 ans emprunte à contresens une piste cyclable dans le Sud du quartier et commet un carnage sur près d’un kilomètre, percute un car scolaire et renverse un nombre élevé de personnes. Finalement il sort de son véhicule en criant : Allah Akbar (Dieu est grand). La police lui tire dessus. Blessé à l’abdomen il est emmené à l’hôpital. Une fois de plus il semble que l’EI soit le commanditaire de cet attentat, tout au moins son inspirateur. Que dire ? Même si mon commentaire ressemble à celui de Nice, Berlin ou Londres, je ne peux pas ignorer ce qui semble devenir monnaie-courante dans la guerre que nous livre les islamistes. Cette fois-ci l’arrière-plan politique semble être de taille. Il a pour but de provoquer les autorités américaines et les amener à prendre des mesures de plus en plus discriminatoires. Donald Trump a maintenant à sa disposition des arguments concrets pour augmenter la répression dans les milieux musulmans et d’imposer aux frontières des mesures encore plus draconiennes. Dans des cas pareils il se voit confirmé dans sa manière d’agir. On ne peut que regretter que des faits aussi terribles provoquent une vague d’exclusion. Je serais très étonné que la réponse du gouvernement fédéral soit marquée de pondération. Mais qui sait ? Et pourtant il serait souhaitable de ne pas réagir dans le sens de l’EI, qui attend à coup sûr de la répression. Comme on le sait, sur le terrain cette organisation terroriste essuie un échec après l’autre. Elle a dû se retirer de ses fiefs en Irak et en Syrie. Probablement ce sera aussi le cas en rase-campagne. Weiterlesen