Le principe d’une politique qui soit à la fois dynamique et sociale, part d’un système de vases-communiquant. Ce qui pour beaucoup n’est pas encore évident, est le fait qu’il faut générer de la richesse, si on veut arriver à équilibrer d’une part l’expansion et de l’autre l’obligation de subvenir aux besoins des plus déshérités. Une équation assez dure à résoudre, car il est difficile de comprendre le pourquoi de certaines mesures. Mais il est un fait, tout le succès d’Emmanuel Macron dépendra d’une augmentation du niveau de vie de tous les Français. Je dis bien tous, aussi des riches, car c’est eux qui payent le plus d’impôts. L’État a des moyens à disposition pour guider les initiatives, mais il ne faut jamais oublier qu’il ne peut pas tout, étant donné que nous sommes en pleine économie libérale, dans le bon sens du terme. Loin de moi la pensée du néo-libéralisme qui ne tient pas compte des besoins d’une grande partie de la population. Les entrepreneurs ont la liberté d’agir dans un cadre donné et celui inclut forcément l’aspect social. Il est dans l’intérêt de tous que le pouvoir d’achat des citoyens de trouve régulièrement majoré. Pas de relance sans cela ! Et quand le privé ne peut plus assurer à lui seul une pérennité des emplois, il faut bien que la nation toute entière intervienne. Tout l’art consiste de n’en pas arriver là. La baisse des charges patronales va dans ce sens, aussi des procédures coûteuses de licenciement. À première vue elles semblent injustes, lorsqu’on a pas un aperçu complet de toutes les données. Au bout ce qui compte, c’est que les portes-monnaie de part et d’autre ne soient pas trop vides. Ls système Macron ne peut qu’avoir du succès, si les partenaires sociaux jouent le jeu et n’essaient pas de tirer la couverture à eux. Le maître-mot devrait être « participation ». Weiterlesen