Herkules

Die Statue des Helden,

da steht sie!

Sehen wir uns nicht alle so?

Alle irgendwo ein bisschen Held,

im Alltag, in der Straße?

Kopflos ist sie geworden,

die steinerne Statue.

Was mag dem Helden widerfahren sein?

Wer hat ihm Form gegeben?

Ihn erschaffen, nach seinem Bilde?

Die Muskeln ausgearbeitet,

den schönen Körper entwickelt?

Wer schenkte ihm Klugheit

und den Verstand?

Wo sind sie hingekommen, jetzt,

da er kopflos geworden ist?

Wann fing der Heroe an,

sich von seinem Erschaffer abzuwenden,

selbständig sein Schicksal zu bestimmen?

Getrieben von Eifer,

sich gefallend in Manieriertheit?

Hat er doch vielleicht den Blick verloren,

für Notwendigkeiten und Gefahren?

Wir hoffen alle, ein bisschen

Dorian Gray zu sein.

Jugend zu kaufen, Alter zu veräußern.

Mögen die anderen altern,

am liebsten verbannten wir es im Bilde!

Hybris kommt bekanntlich vor dem Fall.

Der Blick in den vorgehaltenen Spiegel

muss grausam gewesen sein!

Wann haben wir begonnen,

falschen Wein aus

falschen Gläsern zu trinken?

Nichts davon gemerkt und festgestellt,

dass uns plötzlich die Worte fehlten?

Ausgesprochen, ausgeeifert, ausgelebt?

Wie viele hohle Worte

regnen auf uns herab?

Tag für Tag? Ich weiß es nicht.

Zoon politikon …

Dankend für das Gespräch,

neige ich das Haupt vor Herkules.

Ziehe von dannen,

durch die Gänge des Museums.

Kalte Mahnung,

aus den Tiefen der Vergangenheit,

begleitet mich …

Xavier Beulin, le président de la FNSEA, est contrairement à ce qu’il prétend, un industriel et non pas un agriculteur. Lorsqu’il recommande à ces derniers d’agrandir leurs exploitations pour les adapter ainsi aux conditions actuelles du marché, il les conduit au suicide. Ce n’est pas sans raison que le Président de la République a été hué lors de sa visite au salon de l’agriculture. Les exploitants sont acculés à la ruine, car on les a poussé à faire des dettes qu’ils ne pourront jamais rembourser. Vouloir encourager la quantité au dépend de la qualité est une hérésie. Où ira-t-on ? À l’effondrement total de l’agriculture traditionnelle qui est la marque d’un pays ? Qu’on se le dise, il est impossible de faire une comparaison avec un outil industriel, qui se doit avant tout d’être rentable. Souvent des entreprises sans âme. Il en est autrement de l’agriculture, qui à côté de la productivité, est garante du maintien de l’environnement. Les usines agro-alimentaires détruisent l’âme d’un pays. Elles contribuent à tuer la paysannerie et peuvent amener tout un pays à la friche, à l’anarchie complète de la nature. Qu’on se le dise, cela signifierait une baisse énorme de la qualité de la vie. Tout État qui se respecte doit en être conscient, mais aussi les consommateurs. Tant qu’ils exigent des prix d’achats défiant toute concurrence, ils enfoncent les clous des cercueils qui sont réservés aux paysans. Dans de telles conditions il n’est pas étonnant que le désespoir prend de plus en plus de place et les mène à mettre fin à leurs jours. Weiterlesen