Deflation

A spectre is haunting Europe. Its name: Deflation! Declining prices, increasing purchasing power. Everything is cheaper! A good spirit?! No! Everybody is waiting concerning making purchases and investments. Why? Why spend so much money when things`ll be even cheaper in foreseeable future?! Thus, the goods remain in the shops, assembly lines in factories stand still. And local workers are on the dole … The European Central Bank (ECB) has tried to counteract this trend by cutting interest rates. The base rate is 0.05 percent. After zero it’s all negative; debtors would gain significantly from that. This means in exaggerated dimensions that if someone owes you money, you`ll have to pay him interest. Mario Draghi now wants to buy government bonds. That indicates, that national debt is bought by the ECB. Eurobonds send their regards! Purchases for 1,000 billion euros are discussed. The Maastricht Treaty has excluded this. The ECB’s mandate is price stability, not public finance. A joint liability for national debts is not intended. Predictions indicate that the bond purchase would only raise inflation by 0.15 to 0.6 percentage points. Attention, Mr. Draghi!

 

Deflation

Ein Gespenst geht um in Europa. Sein Name: Deflation! Sinkende Preise, steigende Kaufkraft. Alles wird billiger! Ein guter Geist?! Nein! Jeder wartet mit Anschaffungen und mit Investitionen. Warum? Wieso so viel bezahlen, wenn es in absehbarer Zeit noch billiger wird?! So liegen die Waren in den Geschäften, die Förderbänder in den Fabriken stehen still. Und die dortigen Beschäftigten auf der Straße … Die Europäische Zentralbank (EZB) hat versucht, diesem Trend entgegenzuwirken durch Zinssenkung. Der Leitzinssatz liegt bei 0,05 Prozent. Nach Null geht es nur noch negativ; hiervon würden Schuldner erheblich profitieren. Übertriebener Maßen hieße das, wenn Dir jemand Geld schuldet, musst Du ihm dafür Zinsen zahlen. Mario Draghi will jetzt Staatsanleihen kaufen. Das heißt, Staatsschulden werden von der EZB aufgekauft. Eurobonds lassen grüßen! Ankäufe für 1.000 Milliarden Euro sind im Gespräch. Der Maastricht-Vertrag hat dies ausgeschlossen. Auftrag der EZB ist die Preisstabilität, nicht die Staatsfinanzierung. Eine gemeinschaftliche Haftung für Staatsschulden ist nicht vorgesehen. Und laut Vorhersagen würde der Anleihekauf die Inflation lediglich um 0,15 auf 0,6 Prozentpunkte anheben. Vorsicht, Herr Draghi!

© Thomas Dietsch

En ce jour de Noël la peur domine. Un jour de paix dans la tourmente ? Autour de nous que des horreurs. Que ce soient les crimes de l’État Islamique ou les tensions en Ukraine, pas de quoi pavoiser. Mais aussi en France des événements graves nous perturbent. Les chauffards de Nantes ou de Dijon nous rappellent qu’il n’y a pas de sécurité, que nous pouvons être à tous moments victimes de personnes déséquilibrées. Psychologiquement nous avons tendance à voir partout des terroristes. Une menace certes réelle, mais peut-être exagérée. Puis il y a cet avenir incertain. Les populistes veulent faire croire qu’avec une dialectique simpliste ils pourront balayer tous les problèmes comme par miracle. L’ombre de Marine Le Pen empoisonne notre quotidien politique, rend nerveux tous ceux qui devraient garder leur calme. Dans de telles conditions il n’est pas étonnant que beaucoup de citoyens sont à la recherche d’un père, qui pourrait les guider. Alain Juppé pourrait jouer ce rôle. Bien des électeurs de gauche, qui ont perdu l’espoir du renouveau, seraient tentés de mettre leur croix à côté de son nom. Est-ce une solution ? Vouloir élire un homme qui veut économiser cent milliards de plus peut s’avérer comme un boomerang. Chaque citoyen recevrait plus ou moins un coup de poing « dans la gueule ».La France ploie déjà sous ses problèmes de trésorerie, comment exiger plus qu’aujourd’hui ? Tout le système social serait affecté. Mais y a-t-il une autre alternative que le maire de Bordeaux ? Nicolas Sarkozy ? Ce n’est que du passé, un passé dont personne ne veut vraiment ! Lorsqu’une nation cherche un messie, il y a toujours danger. C’est la preuve que personne ne veut prendre ses responsabilités. Une dérive politique pourrait en être la conséquence. Dans ce cas bien précis le Front National. Une perspective qui fait frémir. Pour éviter un tel écueil, il faudrait trouver un Phénix sortant des cendres. Le contexte actuel ne donne pas lieu à l’optimisme. Nous nous trouvons plutôt dans une ambiance « après moi le déluge ». Alain Juppé, qu’on le veuille ou non, est aussi un prototype plus ou moins périmé. La seule raison de lui faire confiance, c’est qu’il rassure. Mais pourrait-il inverser la marche vers l’enfer ? Ne serait-ce pas qu’une trêve avant le grand saut dans le vide ? Ce que je déplore actuellement c’est l’état de dépressif de la population. Il faudrait un Général de Gaulle pour redonner aux gens, comme il l’a fait pendant l’occupation, l’espoir d’une France éternelle. Même si cela peut paraître grandiloquent, ce serait le seul moyen de sortir de l’ornière. Le sort du pays se joue chez chacun d’entre nous. Joyeux Noël !

pm

http://www.liberation.fr/politiques/2014/12/21/alain-juppe-meilleur-president-par-crainte-du-pire_1168482

Pierre Mathias

Une fois de plus le Pape me plaît beaucoup. Lors d’une cérémonie de vœux, il a émis des critiques acerbes contre l’attitude de la Curie. Il est connu que cette institution est d’un conservatisme sectaire, qu’elle pense principalement à ses prérogatives au lieu de chercher à faire avancer l’Église dans le 21ème siècle. Ses cardinaux, dans leur grande majorité, se sont détachés des aspirations des croyants. La conséquence : de plus en plus de catholiques tournent le dos à la religion. Au lieu de réfléchir à ce phénomène, on se pose plutôt la question qui est détenteur du pouvoir, qui a le plus d’influence. Cela mène à des intrigues, à un harcèlement moral. Des faits connus mais jusqu’alors impossibles à écarter. Plus d’un Pape a été lui-même victime de ce système. J’admire le courage de François d’avoir fait publiquement une telle analyse et fustigé des dignitaires qui devraient être depuis longtemps à retraite. Il est clair que le Vatican doit mettre le plus rapidement possible des réformes sur les rails, ne plus se comporter comme il l’avait fait avec Copernic. Les cardinaux doivent enfin se rendre à l’évidence que le monde bouge, qu’il le veuille ou non. Dans une époque comme la nôtre où il y a une crise des valeurs, l’Église devrait donner l’exemple d’une ouverture, d’un rapprochement avec des hommes en chute libre. Au lieu de parler constamment de dogmes, elle devrait se référer à l’Évangile, où l’amour du prochain et la solidarité ont la priorité absolue. Ce n’est pas en menant des guerres intestines qu’ils soulageront la misère. Le Pape le sait depuis toujours. Mais allez dire cela à des « princes de l’église » qui s’accrochent à des critères d’un autre temps. N’ont-ils pas compris que l’absolutisme est une relique du passé. Que toute dictature ne mène qu’à l’injustice, que seule la démocratie est en mesure d’apporter aux hommes le respect qui leur est dû. Les paroles sont une chose, l’action une autre. Je ne peux qu’espérer que François pourra mettre en route un processus qui aboutira à des réformes pouvant donner aux croyants une nouvelle motivation. Sans remettre en question les fondements de la spiritualité, il est nécessaire de prendre en compte les paramètres de la vie d’aujourd’hui. Il est plus important que jamais que l’Église dans son ensemble soit tolérante, qu’elle accepte les aspirations des uns et des autres, tant qu’elles ne se situent pas en dehors de la parole du Christ. Je ne demande pas au Vatican de faire du clientélisme, mais de faire régner la tolérance dans le dialogue, tel que le Seigneur nous l’a enseigné. Le Pape a donné une première contribution ; pourvu que tous ceux qui l’entourent se remettent en question. Il m’est permis d’en douter ! Il n’y a rien de plus périlleux que de désincruster un système figé sur lui-même.

de

http://www.lemonde.fr/europe/article/2014/12/22/alzheimer-spirituel-narcissisme-le-severe-proces-du-pape-fait-a-la-curie_4545034_3214.html

Pierre Mathias

Un homme a attaqué un commissariat à Jouès-lès-Tours et a blessé trois policiers. L’agresseur avait à peine 20 ans et s’était il y a peu converti à l’Islam. Il a été abattu par les agents présents dans le local. Est.ce un fait divers ? Je ne le pense pas. Il est à craindre que de plus en plus d’attaques identiques auront lieu en France et en Europe. Le venin propagé par des groupements terroristes se réclamant du fondamentalisme, fait de plus en plus de ravages. Des jeunes gens désorientés, ne trouvant souvent pas une assise dans notre société, se tournent vers le radicalisme et se croient être appelés à « sauver la morale ». Il ne s’agit pas seulement de fous de Dieu. Aussi des adeptes de l’extrême-droite agissent dans ce sens, comme le démontre le procès de la NSU en Allemagne, ou des néonazis ont exécuté bon nombre de citoyens issus des milieux de l’immigration. Ne nous faisons pas d’illusion, la violence ne connaît pas une idéologie bien précise. Elle est omniprésente au sein d’une société ayant perdu ses repères. Ce qui s’est passé à Jouès-lès-Tours n’a rien à voir avec Allah. Une fois de plus l’Islam est bafoué par des hommes n’ayant aucune idée de la religion. Elle sert seulement à « légaliser » en quelque sorte des actions inhumaines. Comment se prévenir contre de tels débordements ? La tactique des terroristes consiste à individualiser l’action, à la rendre totalement imprévisible. Il n’y a guère de moyen de se prévenir contre de telles attaques. C’est une forme de guérilla urbaine où « les combattants » se confondent dans l’anonymat. Cela peut tout aussi bien être le fils de famille ou un voisin. Comme de plus en plus d’européens rejoignent les rangs de fanatiques se réclamant du Coran, il n’est pas possible de déterminer exactement qui sont ces individus. Une évolution qui représente pour nous tous un grand danger, car les actions menées sont lâches. Attaquer des gens au hasard, est une méthode efficace pour déstabiliser la démocratie. Les responsables savent très bien à quel point elle est vulnérable. Ce qu’ils veulent c’est la guerre psychologique. Se défendre contre des ombres est une utopie. Même si les forces de l’ordre entament des actions musclées, elles ne peuvent en fin de compte que démontrer leur impuissance. Les terroristes le savent. Il serait impératif de se pencher un peu plus sur les raisons d’un tel fléau. Nous savons tous que nous nous trouvons dans une situation instable. Peut-être est-ce la perte des valeurs qui nous a mené dans ce piège. Revoir les mentalités prend du temps, trop de temps pour se parer contre les attaques incessantes venant de personnages n’ayant plus rien à perdre. Il y a de quoi « d’avoir les jetons ! »

de

http://www.liberation.fr/societe/2014/12/20/un-homme-abattu-apres-avoir-agresse-un-policier-dans-un-commissariat_1167886

Pierre Mathias

Età della Pietra

Le autorità di polizia sono ben posizionate: una autorità mantiene un proprio account Twitter dal 2009 e ha già pubblicato circa 10.000 tweets. Più di un milione di seguaci corrispondono con questo account. L’altra autorità di polizia è presente su Twitter già dal 2008 e ha distribuito circa 7.500 messaggi e più di un milione di seguaci. Le autorità locali stanno emulando questo esempio. Con i cosiddetti „tweets cercarsi“, si cerca di fare luce su crimini con l´aiuto del pubblico. Fantascienza? Un pio desiderio? In Germania: sì! La rete è in gran parte terra incognita per le autorità tedesche. La lettura della pagina Web della polizia criminale federale è in un certo senso così eccitante come le abitudini del pernottamento di una mosca. Gli esempi citati sono la Spagna e gli Stati Uniti. Le autorità tedesche hanno ancora scrupoli riguardo a l’uso di Internet come nuovo mezzo. Malgrado Eduard Zimmermann ha già usato la televisione come strumento per la ricerca di criminali nel 1967: „Aktenzeichen XY“. A quel tempo anche la TV è stato un nuovo mezzo in famiglie tedesche. Insomma, di che cosa le autorità locali hanno paura?

 

Steinzeit

Die Polizeibehörden sind gut aufgestellt: Die eine Behörde hat seit 2009 einen eigenen Twitter-Account und hat seitdem rund 10.000 Tweets abgesetzt. Über eine Million Follower korrespondieren mit diesem Account. Die andere Polizeibehörde ist schon seit 2008 bei Twitter unterwegs, hat auch bereits rund 7.500 Botschaften verbreitet und rund eine Million Follower. Lokale Behörden eifern diesem Beispiel nach. Mit sogenannten „Wanted-Tweets“ versucht man, mit Hilfe der Öffentlichkeit Verbrechen aufzuklären. Science-Fiction? Wunschdenken? In Deutschland: ja! Das Netz ist zum großen Teil Terra incognita für deutsche Behörden. Die Lektüre der Web-Präsenz des Bundeskriminalamtes ist etwa so spannend wie die Übernachtungsgewohn-

heiten einer Stubenfliege. Die genannten Beispiele sind Spanien und die USA. Deutsche Behörden haben nach wie vor Bedenken bei der Nutzung des Internets als neues Medium. Dabei hat Eduard Zimmermann schon 1967 das Fernsehen als Hilfsmittel für die Fahndung genutzt: „Aktenzeichen XY“. Auch das Fernsehen war damals in deutschen Haushalten ein neues Medium. Wovor haben die hiesigen Ermittlungsbehörden eigentlich Angst?

© Thomas Dietsch

Les politiciens sont dépendants de leur cote de popularité. François Hollande a gagné 4% et se retrouve à 17%, ce qui est un résultat très médiocre pour un président de la république. Va-t-il tout faire pour que cela change ? C’est là que réside le danger pour la marche des affaires. Son rôle est de suivre une politique qu’il juge nécessaire, même si elle déplaît à une énorme majorité des Français. Il serait fatal qu’il se plie à la volonté populaire en révisant ses objectifs. Pas que je dénie à tout individu le droit de changer de cap, mais dans ce cas cela n’améliorerait pas les choses. Le surendettement reprendrait du poil de la bête. Une fois de plus une illusion de bien-être primerait et ceci au détriment des générations futures. Les mesures prises sont nécessaires même si elles sont très impopulaires. Un laxisme financier précipiterait fatalement le pays à court terme dans un précipice. François Hollande le sait et c’est ce qui rend le personnage si tragique. Qu’on le veuille ou non, c’est un bouc émissaire. Du point de vue électoral un sacrifice ! Il est très probable qu’en 2017 il passera à la trappe pour laisser place à un populisme de mauvais aloi, quel que soit le vainqueur. Les citoyens réclament qu’on les chouchoute. Ils attendent des gouvernements successifs des miracles que personne ne peut garantir. Mais pour gagner des élections la démagogie est de mise. Les candidats feront des promesses qu’ils ne pourront pas tenir. Le but :rassurer tous ceux qui se rendent aux urnes. Leur promettre qu’ils pourront améliorer leur quotidien sans faire les efforts nécessaires. L‘ État-providence sera à nouveau d’actualité. La mentalité d’assistés reprendra probablement à le dessus. Tous ceux qui esquisseront de telles perspectives auront des cotes de popularité supérieures à celles du Président. C’est le côté pervers de la politique. Pour tous ceux qui veulent reprendre les rennes du pouvoir, la tentation sera grande de raconter des chimères. Qu’on le veuille ou non, ce sont les aléas de la démocratie. Il faut que chacun de nous ait une certaines maturité pour pouvoir l’assumer personnellement. Je pense que notre époque, marquée par le matérialisme, n’incite aucun de nous à faire des sacrifices. Comme on le sait tous ceux qui les préconisent ne sont pas en odeur de sainteté. François Hollande vit le calvaire parce qu’il a hérité d’un laxisme latent, celui qui consiste à repousser les problèmes et d’employer la méthode Coué. L’embêtant c’est qu’elle n’a plus aucun effet ! Mais celui qui n’en fait pas usage perd sa popularité. C’est le destin d’un chef d’État conscient de ses responsabilités.

pm

http://www.liberation.fr/politiques/2014/12/21/popularite-hollande-remonte-de-4-points-a-17-valls-baisse-de-2-points-a-35_1168125

Pierre Mathias

Butchers

These days the terrorist group „Islamic State“, briefly: IS, is the talk of the town. Apart from them, there are the Taliban, who recently committed crimes in Pakistan and Boko Haram in Nigeria, known for kidnapping, rape and forced marriage of girls. Three criminal organizations intenting what? The introduction of an alleged theocracy, as measured by the Qur´an. In one point they unfortunately succeeded: by misusing the Qur´an in form of Islamism they have sown distrust towards Islam and Muslims around the world. We know that this is wrong! Islam and Islamism have nothing to do with each other! What is so dangerous about these groups, shooting and kidnapping children, beheading innocents? This is far away from bravery. Jürgen Todenhöfer had the opportunity to speak with members of the IS, got acquainted with the local circumstances. He says that the number of IS-fighters is increasing by fifty persons daily, mainly from Europe, in only one house. Moreover he claims that the West has not anything to oppose this terrorist militia. Our best educated soldiers want to live, the local criminals die for their faith. We’ll see what future brings. One thing is certain: Terror is in no one’s interest, and of course not in the interest of God!

Schlächter

Die Tage ist die Terrorgruppe „Islamischer Staat“, kurz: IS, in aller Munde. Neben Ihnen gibt es noch die Taliban, die kürzlich in Pakistan Verbrechen begingen und Boko Haram in Nigeria, bekannt durch Entführung, Vergewaltigung und Zwangsverheiratung von Mädchen. Drei Verbrecherorganisationen, die was wollen? Die Einführung eines angeblichen Gottesstaates, gemessen am Koran. Eines ist Ihnen leider gelungen: Durch den Missbrauch des Koran in Form von Islamismus haben sie Misstrauen gegen den Islam und Muslime in aller Welt gesät. Wir wissen: zu Unrecht! Islam und Islamismus haben nichts miteinander zu tun! Was ist so gefährlich an diesen Gruppierungen, die Kinder erschießen und entführen, Unschuldige köpfen? Von Tapferkeit ist dies weit entfernt. Jürgen Todenhöfer hatte die Gelegenheit, mit Mitgliedern der IS zu sprechen, lernte die Verhältnisse vor Ort kennen. Er sagt, der IS liefen täglich in nur einem Haus fünfzig Kämpfer, vorwiegend aus Europa, zu. Er behauptet außerdem, der Westen habe der Terrormiliz nichts entgegenzusetzen. Unsere bestausgebildetsten Soldaten wollen leben, die dortigen Verbrecher sterben für ihren Glauben. Wir werden sehen, was die Zeit bringt. Eines ist sicher: Terror ist in niemands Sinne, erst recht nicht im Sinne Gottes!

© Thomas Dietsch

C’est un phénomène qu’il est possible d’observer aussi dans d’autres pays : quand l’extrême-droite est au pouvoir dans des municipalités, il s’avère que ce sont très souvent de mauvais gestionnaires. Il en est de même lorsqu’ils ont – comme c’est parfois le cas en Allemagne – un groupe parlementaire dans des Länder. Leurs députés se distinguent par leurs intrigues. Le résultat : une guerre fratricide qui aboutit à la rupture. Quelles conclusions peut-on en tirer ? Il est plus facile d’élever la voix lorsqu’on n’a pas de responsabilités. Casser du sucre lorsqu’on se trouve en retrait est commode. Mais malgré ces faits peu reluisants, les électeurs n’en tiennent pas trop compte. Beaucoup d’entre-eux croient que Marine Le Pen les débarrassera de leurs ennuis d’un coup de baguette magique. C’est déconcertant ! Lorsqu’on lit le programme économique du FN, on se croit chez Alice au pays aux merveilles. Les idées émises précipiteront la France dans une crise bien plus profonde que c’est la cas actuellement. L’isolation préconisée et l’instauration de nouvelles frontières sont une aberration dans un système qui se base sur la mondialisation. Il est possible de l’approuver ou pas, mais c’est un fait objectif. La France contre le reste du monde ! J’en rirais si le danger n’étais pas sur le pas de la porte. L’exemple de la Russie devrait réfléchir. Les sanctions économiques dues au conflit ukrainien déstabilisent un pays pourtant riche en matières premières. Qu’en serait-il dans un territoire qui en serait dépourvus ? Ce n’est pas avec les bas de laines ou les magots cachés sous les matelas qu’une nation toute entière pourra survivre. On voit ce que cela donne en Corée du Nord ! Tout cela démontre à quel point la bêtise a pris le dessus. Des politiciens avides de pouvoir attisent la haine pour arriver à leurs fins, peu importe le résultat. C’est la clef de voûte du populisme. Mais lorsqu’il s’agit de gouverner, l’échec est programmé. C’est ce qui est en train de se passer en Hongrie. Je ne comprends pas que des citoyens prônant la liberté et l’indépendance puissent réagir de la sorte. Ils devraient savoir que dans l’isolation ils se rendraient encore plus vulnérables. Ce n’est que dans la solidarité qu’il sera possible de vaincre les difficultés. L’initiative de relance de l’UE chiffré à plus de 300 milliards d’euros va dans cette direction. Si la France suivait les recommandations du FN, elle ne toucherait plus un Kopeck. Il s’en suivrait une disette ! Je demande pas aux gens d’aimer l’Europe, mais je pense qu’il serait essentiel qu’ils ouvrent enfin les yeux. Marine le Pen est une championne de la démagogie, il faudrait qu’ils en prennent conscience !

 pm

http://www.liberation.fr/politiques/2014/12/19/extreme-droite-le-retour-de-flamme_1167535

Pierre Mathias