Quel parcourt que celui de cette jeune fille suédoise de 16 ans atteinte du symptôme d’asperger , une forme d’autisme qui ne touche pas le mental. Depuis des mois elle se poste chaque vendredi devant le parlement à Stockholm pour que ses compatriotes respectent enfin les accords de Paris en ce qui concerne le réchauffement de la planète. Elle est pour moi le symbole de « notre mauvaise conscience ». Hier elle était à Paris, où avec un millier de lycéens et de collégiens elle a défilé afin que l’attitude des dirigeants change. Des marches d’adolescents séchant les cours pour une question vitale, cela n’est pas une bagatelle. Ces actions se multiplient de plus en plus par le monde apportant ainsi la preuve que les jeunes ressentent un grand besoin, à ne plus rester passifs. Ce seront eux qui souffriront le plus des conséquences du réchauffement, pas nous qui serons sous terre. Greta Thunberg a été reçue hier en fin d’après-midi avec plusieurs activistes, par Emmanuel Macron au palais de l’Élysée, la preuve qu’il la prend au sérieux. Mon propos dans cet article est avant tout de me faire une idée en ce qui concerne la jeune génération. Je trouve très positif qu’elle ne considère plus la politique comme une chasse-gardée, réservée à une certaine catégorie de la société. C’est la preuve qu’il y a une certaine mutation dans les comportements.
Les jeunes se rendent parfaitement compte, qu’il y a beaucoup de paroles en l’air, mais que finalement il ne se passe pas grand-chose. Ils font front à la léthargie qui s’établit de plus en plus dans le domaine de la politique. Il y avait hier en région parisienne, comme ailleurs, des pics de pollution. Il s’agissait avant tout des fines particules propagés notamment par des véhicules marchant au diesel. Anne Hildago, la maire de Paris, a fait le demande d’entraver la circulation dans la capitale. Cela a été refusé à l’échelon ministériel, ce qui démontre bien qu’entre des paroles et des actes il y a un grand fossé. Au lieu de cela il y a eu l’ordre de réduire de 20 kilomètres à l’heure la vitesse. Une décision frileuse par rapport au défi qui nous est imposé. C’est bien la démonstration que le mouvement créé par Greta Thunberg est plus qu’indispensable et qu’il serait grand temps que la population toute entière se joigne à elle. La discussion autour des nuisances causées par le diesel, n’est de loin pas un fait divers. C’est une réalité qui a des graves conséquences sur la santé. La question se pose actuellement, en particulier en Allemagne, où certaines rues dans les villes sont interdites à ce genre de véhicules, si les mesures de pollution ont été prises correctement, si les conséquences pour la santé sont aussi fatales que certains font valoir, d’où la demande de faire un audit en ce qui concerne les taux autorisés par voiture et camion. Il est évident que les retombées économiques en cas d’interdiction de certains modèles sont considérables et que l’industrie se défend avec la vigueur du désespoir, contre certaines directives de Bruxelles. Greta Thunberg fait bien comprendre au monde, que la santé des êtres vivants à la priorité absolue et que toutes considérations économiques devraient passer après. Ce n’est pas du militantisme suranné mais un fait réel dont il faudra tenir compte de plus en plus à l’avenir. Je salue son initiative !
pm