Luigi di Maio, le leader du mouvement 5 Étoiles en Italie, le ministre du travail, qui est en coalition avec le néofasciste Matteo Salvini en Italie, a fait avec son collègue de l’intérieur de la récupération en ce qui concerne les Gilets jaunes. Pour toutes personnes un tant peu soient censées, la preuve de la véritable de la connotation à donner à ce mouvement revendicatif. C’est un déni absolu par rapport aux déclarations prétendant que les « Jaunes » ne soient rattachés à aucune idéologie, à aucune formation. Sans vouloir traiter la grande masse des manifestants de fachos, il faut reconnaître que certains de ses dirigeants, sont tentés de faire une expérience qui les mènerait à l’extrême-droite. Pour tous républicains, une option indigeste. Si c’était le cas, il y aurait vraiment un danger de guerre-civile, qu’on se le dise. Vouloir jouer ainsi avec le feu, est une ouverture à toutes formes de violences, au racisme, à l’exclusion, comme le prouve l’Italie en ce moment. Personne ne peut ignorer la chasse à courre, dont sont victimes certains migrants. Que tous ceux qui sont basanés soient considérés comme des sous-hommes. Une situation que ce pays qui était dans le passé tolérant est devenue d’une cruauté absolue. Voulons-nous à nouveau la guerre des banlieues ? La mise au pilori des plus faibles, car c’est de cela dont il est question ! Une pratique qui a vu son apogée au 3ème Reich.
Veut-on revenir au régime autoritaire de Vichy, qui a mis sous son joug le peuple français, qui lui a dérobé avec l’aide de la Gestapo toutes formes de libertés, qui n’a pas hésité à envoyer dans les camps de la mort, tout ceux qu’il considérait comme ses ennemis endémiques, avant tout les Juifs. Le pas à effectuer pour atteindre un tel but n’est pas si compliqué que cela. Il consiste à créer du désordre, à s’attaquer aux institutions en attaquant des innocents. Puis en fin de compte la perspective de la solution finale. Voilà ce qu’il peut en être du peuple, lorsqu’il est manipulé. Et à chaque fois cela a été dû au laxisme des autorités qui auraient dû prôner la tolérance zéro, lorsqu’il s’agit de casseurs. Je n’hésite pas ce matin à tirer la sonnette d’alarme. Les déclarations de di Maio et de Salvini n’ont qu’un seul but, celui de détruire l’Europe, d’y faire régner l’intolérance. J’appelle de tous mes vœux qu’un vaste mouvement antifasciste s’instaure partout en Europe, particulièrement en France et étouffe au plus vite toutes les tendances totalitaires qui émergent des Gilets jaunes. Je ne mâche pas mes mots, s’il y a lieu d’aller sur les barricade, la situation présente le commande. Tout attentisme ne peut que détériorer encore plus la situation, qui à la moindre étincelle peut transformer un mouvement citoyen en une horde de fanatiques, à l’image des SA pendant la République de Weimar. Nous savons tous, où cela a mené, à l’avènement au pouvoir d’Adolf Hitler. Le prix qu’a payé le peuple a été terrible. Qu’on ne l’oublie pas ! Il s’agit actuellement de l’affrontement de deux formes de société. D’une part la démocratie, de l’autre un mouvement qui est en train d’être récupéré par les néofascistes. Je pense qu’il serait temps de prendre conscience de ce qui se passe et d’en appeler à la conscience de la grande majorité des Gilets jaunes. Celle de ne pas provoquer la mort de la patrie en prônant la haine.
pm