Qu’il en va de la démocratie aux prochaines élections présidentielles, semble être un fait inconnu pour la plupart des citoyens. Elle est plus que jamais en danger un peu partout en Europe et ceci malgré les débats soi-disant partisans. Les critiques fusent de toutes parts. On la considère comme étant enserrée dans le carcan étouffant du clientélisme et de la corruption. Je ne suis pas au point d’ignorer ses défauts, mais je pense que ses côtés positifs dépassent de loin les critiques. Lors des joutes électorales, la plupart des partis essayent de faire comprendre qu’ils œuvreront pour plus de transparence, mais de tels propos sont de la poudre aux yeux jetée afin de subjuguer les citoyens. Ils feraient mieux de plaidoyer en sa faveur en expliquant bien ce qu’elle a apporté : plus de 70 ans de paix en Europe occidentale. Un fait irréfutable dans l’histoire, démontrant bien les bienfaits que nous connaissons actuellement. La vague de fond populiste menace de remettre en question l’ordre établi au lendemain de la seconde guerre mondiale. En appliquant des coups de boutoirs à notre société, les adeptes « d’un ordre-nouveau » détruisent consciemment un édifice qui devrait à tout prix subsister. Ce qu’ils nomment le progrès est en soi un déni complet de nos idéaux. Le régime du type autoritaire qu’ils aimeraient mettre à sa place, étoufferait rapidement la démocratie. Cela se passe déjà en Hongrie et partiellement en Pologne. Les apprentis-sorciers oublient qu’ils jouissent du droit à la parole grâce à elle.
En tant que personne, je tiens à la libre-parole comme à la prunelle de mes yeux. Toutes atteintes à de tels principes fondamentaux seraient dommageables en ce qui concerne la liberté. Comme le non-respect des droits de l’homme. L’exclusion n’est pas compatible dans ce que nous considérons comme étant une société devant être éprise de liberté. C’est la raison pour laquelle j’appellerais de mes vœux toutes initiatives venant de la base pour conforter la démocratie. Elle implique une participation effective de tous. Ce n’est pas par le haut qu’il s’agit de commencer. En sachant que les gouvernants sont le miroir du peuple, tout m’incite à l’inquiétude. Un mur des lamentations n’a jamais été un facteur de dynamise, au contraire. Il faudrait que les gens prennent conscience que toutes atteintes envers les étrangers peut remettre en question l’équilibre nécessaire à plus de liberté. La discrimination en tant que telle doit être bannie. Peut-être une illusion de ma part, mais comment sauver autrement l’édifice dans le quel nous nous trouvons ? Afin de sauver ce qui nous paraît essentiel, il faut se battre et ceci pas dans la morosité. Au contraire ! Sans un soupçon d’optimisme nous pouvons remballer ! Que l’en se le dise!Même si cela paraît difficile de montrer de la joie, il faudrait qu’elle revienne à la surface. Dans un débat crispé il ne peut pas avoir de fondements positifs pour faire évoluer les libertés. Il est évident que tout cela implique le sens du devoir. Il ne peut pas avoir d’individualité sans un équilibre entre les devoir et les droits. À nous tous de prendre des initiatives pour la sauver. En tant que démocrate je ne supporte pas sa destruction ! Que la majorité silencieuse descende enfin dans la rue !
pm