Même s’il est possible de réduire le déficit de la sécurité sociale de 3 milliards en 2018, le problème de l’explosion des coûts dans le domaine de la santé ne pourra pas à la longue être réduit, à moins de revoir complètement la copie. Une situation identique partout en Europe, où les personnes du 3ême âge vivent de plus en plus longtemps. Comme faisant partie de cette génération, je ne peux que saluer les progrès faits par la médecine. Mais pour que tout ne s’effondre pas, il faut à tout prix mettre en priorité tout ce qui touche la prévention. Il serait souhaitable que des contrôles réguliers soient effectués avant que les gens soient vraiment malades. Donc agir en amont, ne pas attendre l’urgence. Il serait important que les informations glanées au cours de ces recherches puissent à tous moments être disponibles pour d’autres praticiens, ce qui ne serait pas évident du point de vue juridique. Ce serait une porte ouverte à une transparence qui pourrait blesser la sphère privée de chacun d’entre nous. Mais comment régler cette question autrement. Je pense que ce manque de communication coûte des milliards chaque année. Il est très souvent le cas, que des analyses identiques se fassent sans priorité absolue. Ce n’est souvent que du business. Il serait indispensable de suivre les patients de la petite enfance à un âge avancé. Au cours de ce cheminement des mesures préventives pourraient être prises, le cas échéent imposées. Le but serait de maintenir les gens le plus longtemps possible dans un état de santé satisfaisant, ce qui pourrait réduire des séjours prolongés à l’hôpital. La stratégie serait la suivante : il faut que les patients restent le plus longtemps indépendants et ne soient pas obligés d’aller dans des EMS qui coûtent des fortunes. Pour éviter tout cela il faudrait faire encore de plus grands efforts dans le domaines des soins à domicile. Weiterlesen

Hier a eu lieu la journée nationale consacrée aux proches de personnes dépendantes. Lorsqu’un conjoint devient handicapé, il est du devoir de sa femme ou de son mari de s’en occuper. Facile à dire, très difficile à réaliser, lorsqu’il s’agit de maladies mentales comme l’Alzheimer ou la démence. Mais aussi pour tous ceux qui sont paralysés. Il est très pénible pour ceux qui sont concernés, de voir le cheminement de la déchéance, de l’accepter comme telle. D’un autre de s’organiser. Lorsque le couple est encore intacte, tout au moins en ce qui concerne les sentiments réciproques, il y a motivation de faire quelque chose. C’est bien plus difficile dans les cas, où la maladie a un tel point modifié le caractère, que les handicapés sont devenus des étrangers. L’aspect financier joue ici aussi un rôle déterminant. Placer quelqu’un dans un établissement spécialisé coûte une fortune. Malgré les réticences bien des personnes sont soignées à domicile. Si on additionne les coûts économisés par les assurances ou l’État, cela monte à des milliards. Le gros problème est le manque d’aide efficace venant de l’extérieur. Hier j’ai entendu à la radio le cas d’un fils qui a pris en charge ses parents atteints d’Alzheimer. 24 heures sur 24 il doit ‚en occuper. Même la nuit, où ils le réveillent maintes fois. Cet homme s’est arrêté de travailler, car il n’aurait pas le temps d’être auprès de ses parents. Il a raconté qu’il était seul et que cela était plus que pénible pour lui d’être confronté à des personnes avec qui il ne pouvait pas partager ses soucis, ses peurs. Sa mère vient se blottir contre lui et lui prend la main. Ceci pendant des heures. Il dit bien qu’il l’a redécouverte mais à quel prix ! Weiterlesen