Hier a eu lieu la journée nationale consacrée aux proches de personnes dépendantes. Lorsqu’un conjoint devient handicapé, il est du devoir de sa femme ou de son mari de s’en occuper. Facile à dire, très difficile à réaliser, lorsqu’il s’agit de maladies mentales comme l’Alzheimer ou la démence. Mais aussi pour tous ceux qui sont paralysés. Il est très pénible pour ceux qui sont concernés, de voir le cheminement de la déchéance, de l’accepter comme telle. D’un autre de s’organiser. Lorsque le couple est encore intacte, tout au moins en ce qui concerne les sentiments réciproques, il y a motivation de faire quelque chose. C’est bien plus difficile dans les cas, où la maladie a un tel point modifié le caractère, que les handicapés sont devenus des étrangers. L’aspect financier joue ici aussi un rôle déterminant. Placer quelqu’un dans un établissement spécialisé coûte une fortune. Malgré les réticences bien des personnes sont soignées à domicile. Si on additionne les coûts économisés par les assurances ou l’État, cela monte à des milliards. Le gros problème est le manque d’aide efficace venant de l’extérieur. Hier j’ai entendu à la radio le cas d’un fils qui a pris en charge ses parents atteints d’Alzheimer. 24 heures sur 24 il doit ‚en occuper. Même la nuit, où ils le réveillent maintes fois. Cet homme s’est arrêté de travailler, car il n’aurait pas le temps d’être auprès de ses parents. Il a raconté qu’il était seul et que cela était plus que pénible pour lui d’être confronté à des personnes avec qui il ne pouvait pas partager ses soucis, ses peurs. Sa mère vient se blottir contre lui et lui prend la main. Ceci pendant des heures. Il dit bien qu’il l’a redécouverte mais à quel prix ! Weiterlesen