Nous nous trouvons dans une situation politique désastreuse en France actuellement. Deux candidats ont des affaires juteuses sur le dos. Marine Le Pen est accusée d’avoir employé des fonds alloués pour une assistante parlementaire, à des fins partisanes et devrait rembourser 300 000 Euros à l’UE. Et François Fillon s’embourbe de plus en plus. Le PS, quant à lui, a choisi semble-t-il le suicide électoral, en nommant un candidat qui fera probablement le plus mauvais score de l’histoire du parti. Comme homme de gauche tout cela me désole. Encore une fois je ne vois qu’une solution : voter Emmanuel Macron pour barrer le passage au FN. Un ami de Facebook s’est posé la question de savoir où s’était fourvoyé l’esprit révolutionnaire ? Il est exact que dans la situation actuelle, seul le pragmatisme peut nous tirer de l’embarras où nous nous trouvons. Il s’agit de sauver les meubles. Ce n’est certes pas très fascinant pour le courant des grandes idées. Mais je ne peux pas me départir de l’impression que les citoyens n’ont qu’un souhait en tête : jouer à la belle au bois dormant. Ils en ont marre des discours ronflants qui ne mènent nulle part. C’est la raison pour laquelle je suis d’avis, qu’un jeune leader comme Macron, avec les défauts qu’on lui connaît, pourrait remettre la locomotive sur les rails. Il est pragmatique, ne peut pas se départir de son outfit ENA, ne sera probablement pas le grand tribun capable d’enflammer les foules, mais je suis certain qu’il fera un boulot solide. Et c’est cela dont nous avons pour l’instant le plus grand besoin. En tant que journaliste je me dois d’être critique aussi envers ceux que je soutiens. Je ne suis pas prêt de tout gober. Je ne l’ai jamais fait au cours de ma vie professionnelle. C’est la raison pour laquelle je me suis mis à éplucher les déclarations faites à tel ou tel sujet sur le site Vision-Macron. Je vais essayer ces prochains jours de décrire certaines options et y mettre mon grain de sel. En le faisant je veux essayer d’apporter plus de clarté. Je pense que c’est le devoir de toutes personnes averties d’agir ainsi. Weiterlesen

Le président a jeté l’éponge. Il ne pouvait pas faire autrement vu les sondages négatifs et le refus affiché au sein de son propre parti. Je ne sais pas quelle mouche l’a piqué lorsque dans le livre écrit pas deux journalistes du Monde, il a bafoué ses plus fidèles collaborateurs comme Jean-Marc Ayrault par exemple. C’était infâme et ressemblait à un règlement de comptes d’un homme en train de sombrer. Pourquoi un tel manque de dignité ? Était-ce une forme de suicide de sa part ? De la grogne de ne pas trouver l’adhésion nécessaire auprès de ses proches ? Ces interviews ont causé au PS un tort considérable. Maintenant il ne reste plus rien d’autre à faire que de réduire la casse. Il est illusoire de croire qu’une femme ou un homme providence puisse inverser la vapeur. La seule chose du domaine du possible est de se rassembler afin d’éviter une débâcle sanglante. Manuel Valls se croit préposé à jouer le rôle d’un timonier dans la tempête. Pour l’instant je ne sais pas comment il se conduira en tant que leader. Comme premier-ministre, qu’on le veuille ou non, il était à la traîne du Château. Toutes décisions étaient prises avant tout par son locataire, comme la constitution le veut. Pour se rendre compte de l’autonomie d’un chef de gouvernement, il serait bon de jeter un regard en arrière, lorsque François Fillon occupait ce poste. Il devait à ses dépends jouer le rôle d’un chien couché. Nicolas Sarkozy le considérait comme un larbin qui avait à se plier à ses ordres. Vu sous cet angle ce job est redoutable car il confère à son détenteur pour ainsi dire aucune marge de manœuvre. C’est maintenant que les candidats de la primaire à gauche pourront se profiler, montrer leurs compétences de chef d’État. Et la gauche dans tout cela ? Il serait grand temps qu’elle se redéfinisse et fasse tout d’abord un bilan avant d’esquisser une stratégie. Weiterlesen