Othman Rami Halles, 15 ans, un Palestinien, a été tué par balles en mars 2018 à la bande de Gaza. Le soldat israélien dont l’identité n’a pas été relevée a été condamné à trente jours de travaux d’intérêt général (TIG) au sein de l’armée et de soixante jours avec sursis. Il avait déposé plainte contre lui-même pour homicide mortel. La « lourdeur » de la sanction devrait se passer de commentaires, mais elle me choque à un tel point que je ressens le besoin d’écrire à ce sujet. « Dans le feu de l’action des accidents de ce genre peuvent arriver ! » Est-ce l’argument du tribunal militaire ? Le fait est que l’armée a tiré avec de vraies balles contre des ados qui venaient manifester leur colère contre les astreintes qui leurs étaient imposées par l’État Hébreux. Il aurait suffit de tirer des balles de caoutchouc et de lancer des grenades lacrymogènes. Le but était effectivement de tuer, non pas de mater une manifestation. Cela démontre tout le mépris des autorités israéliennes envers le peuple palestinien. Ce qui se passe à Gaza est inadmissible. Je ne peux qu’espérer que le nouveau gouvernement, qui devrait être formé bientôt, changera de politique et envisagera de renouer le dialogue avec les responsables politiques du côté palestinien. C’est absolument prioritaire si on veut qu’une paix durable s’instaure dans la région. Il est vrai qu’Israël vit dans une peur constante d’un nouveau génocide, s’il était un jour envahi par ses voisins. Que le rôle de l’Iran s’accentue depuis le désengagement américain en Syrie. Cela constitue vraiment une menace pour Israël, mais comme ses dirigeants ont refusé tous contacts, la bombe à retardement n’a pas pu être désamorcée. Weiterlesen