Saskia Esken et Norbert Walter-Borjans se retrouvent à la tête du SPD. Avec 53 % contre 45 % pour Olaf Scholz, et Katia Geywitz, le score élevé a été une surprise. Ce sont les membres du parti (425.000) qui avaient eu l’occasion de donner leur voix. 217.000 ont tranché pour un virage à gauche. Pour la plupart des camarades qui sont opposés à la coalition gouvernementale avec le CDU/CSU. Ils veulent avant tout que leur parti s’engage d’une manière plus décidée pour les mesures à prendre en ce qui concerne le climat ou l’équilibre social. Ils se prononcent ouvertement pour une analyse plus pointue de la révolution numérique et en jauge les conséquences que cela aurait avoir pour les citoyens. Saskia Esken a fait des études dans ce domaine. Elle connaît parfaitement bien les perspectives qui se présenteront demain, dues à la robotique et à l’intelligence artificielle. Elle ne passe par quatre chemin pour exprimer ses craintes quant à l’emploi. Il est évident qu’il y aura un grand dégraissage, peut-être le plus grand depuis la fin de la seconde guerre mondiale. Des perspectives menaçantes pour bien des employés et des travailleurs. Ses connaissances professionnelles ont été sûrement un atout de taille pour elle et pour Norbert Walter-Borjans qui ont obtenu l’aval des jeunes. Ils ont voulu que la nouvelle tête du SPD prennent en compte leurs soucis, car en fin de compte il s’agit d’eux. Mais aussi d’adapter le système politique à la situation actuelle et celle de demain. Weiterlesen

La sociale démocratie allemande a mis aux voix six couples de candidats pour la présidence du parti. Olaf Scholz et Klara Geywitz ont reçu l’aval de 22,68 % des militants, qui avaient été appelés à choisir les prochains dirigeants. En seconde place se trouvent Norbert Walter-Borjans et Saskia Esken avec 21,04 %. Le ministre des finances et vice-chancelier arrive avec sa partenaire en tête. Une très courte victoire pour « les légalistes », ceux qui aimeraient continuer à gouverner jusqu’en 2022 avec les démocrates et les sociaux-chrétiens. Le second couple, composé de l’ancien ministre des finances die la Rhénanie-Westphalie, celui qui avait acheté des disquettes à des traders helvétiques, composées des noms de fraudeurs fiscaux, et d’une députée du Bundestag, sont plus septiques par rapport à la coalition. Le but escompté est de réveiller enfin la Belle au bois dormant. Mais elle ne faut pas qu’elle compte sur le baiser d’un prince-charmant, loin s’en faut. Pour renaître des cendres comme le valeureux Phénix, elle sera forcée de se remettre en question. On ne pourra plus flâner comme cela a été le cas jusqu’à présent, vouloir plaire à tout le monde. Qu’y a-t-il de séduisant chez une femme qui cherche avant tout à passer inaperçue ? Celle qui ne veut surtout pas provoquer ? Pas étonnant que beaucoup de gens la considère comme étant fade. Il faudra mettre enfin du sel et du poivre dans la soupe, afin qu’elle ait enfin plus de goût. En ce qui concerne Olaf Scholz et sa colistière rien ne changera. Ils sont trop sages. Weiterlesen