L’Assemblée nationale a donné le feu vert aux préfets leur permettant de montrer le carton rouge à de potentiels casseurs, lorsque ces derniers émettent le désir de participer à des manifestations. Cela se pratique déjà dans le milieu des hooligans, des supporteurs d’équipe de foot. Pas d’entrées aux matchs pour tous ceux qui ont été remarqués pas leurs actes violents. Cela se pratique couramment et ne pose pas de grands problèmes, car les clubs, s’ils sont propriétaire ou locataire du stade, ont le droit de recevoir ou de refuser qui bon leur semble. Feriez-vous entrer n’importe qui dans votre appartement ? Pour bien comprendre la portée un autre exemple. Bien des personnes voulant aller en boîte, ne sont pas en mesure de le faire « car leur gueule » ne correspond pas aux vues du tenancier. Souvent il s’agit de blacks, à qui on raconte des sornettes. Du racisme à portée de main. Le législateur est souvent impuissant face à une telle discrimination, à cause des raisons évoquées. Cela a mené les nazis à interdire les bancs dans les jardins publics aux Juifs, aux Gitans et aux homos. Un moyen de répression, comme au temps du 3ème Reich, qui lorsqu’il est repris pas les collectivités locales, rend tout système félon du point de vue éthique. La nouvelle disposition est contestée, aussi dans les rangs de la majorité, des interdictions administratives de manifester qui peuvent être insidieuses dans d’autres domaines, comme celui de l’exclusion, quelle en soient les raisons. Je pense que dans le droit pénal, il y a assez de moyens de lutter contre les casseurs, d’émettre des jugements plus sévères, sans avoir besoin d’en rajouter. Puis du point-de-vue pratique, ce serait conférer à la police encore bien plus de moyens de répression. Ce serait une manière de promouvoir l’arbitraire. Weiterlesen