Hilary Clinton a le vent en poupe malgré les reproches qu’on lui fait au sujet des courriels, qu’elle a laissés suivre sur son ordinateur personnel lorsqu’elle était ministre des affaires étrangères. Joe Biden, le vice-président a déclaré hier soir qu’il ne se présenterait pas aux élections. Le concurrent le plus sérieux s’est ainsi éclipsé, ce qui pour la candidate est d’un côté avantageux, de l’autre une tare. Il est toujours bon qu’il y ait un challenge dans un tel cas. C’est une occasion d’affiner ses arguments, de se battre pour ses idées. Lorsqu’il n’y a plus de contraintes, il y danger que le débat s’enlise, ce qui du point de vue démocratique n’est pas souhaitable. Et ceci dans un pays où le discours politique n’est pas d’une très grande portée politique, où la polémique est prioritaire par rapport aux arguments nécessaires pour gouverner cette grande nation. Pour l’instant Hilary Clinton maintient à elle seule un certain niveau. Jeb Bush, qui pourrait éventuellement lui tenir tête, est profondément ébranlé par le populisme qui règne chez les Républicains, où les candidats s’assènent des coups-bas en proférant des propos indignes de l’enjeu d’une présidentielle. Le fait qu’un Donald Trump se trouve à la tête des sondages a de quoi inquiéter. Même si ses propos sont d’une platitude déconcertante, ils projettent bien l’ambiance qui règne ici. Celle d’un peuple qui cherche ses repaires chez des personnages peu sérieux. La preuve que le populisme sévit aussi outre-atlantique. Weiterlesen

Les Républicains ont eu leur premier débat. Tout d’abord les dix premiers candidats à la présidentielle, les mieux placés d’après les sondages, puis les sept suivants un peu plus tard dans la soirée. Ce qui saute directement aux yeux, c’est l’incompétence de l’actuel favori : le milliardaire Donald Trump. Il est tout de même effrayant de voir à quel niveau intellectuel se déroule ces joutes. Cela donne de la chaire de poule ! Un des seuls qui auraient à mon point de vue un peu plus de classe, serait Jeb Bush, le fils et le frère d’anciens maîtres de la Maison blanche. Á part cela des évangélistes obtus, des néolibéraux antisociaux, des opportunistes de tous calibres. Si c’est cela la démocratie, il y a de quoi rêver ! D’autant plus que les USA ne sont pas la République de Saint-Marin, si je ne me trompe ? Le pays le plus puissant de la planète risque de tomber au niveau zéro, ce qui serait pour nous tous une catastrophe. Ce n’est pas la matière grise qui compte, mais la polémique et les attaques perfides. Donald Trump s’en donne à cœur joie et est ainsi un amuse-bourgeois. Je n’aurais pas d’objections si ce guignol était considéré par les membres du parti, comme un élément perturbateur, donnant un peu de poivre à la campagne électorale. Mais non, on en est loin ! Ils essaient de le hisser au sommet et souhaiteraient qu’il soit le candidat. Pour les États-Unis un aveu flagrant de pauvreté intellectuelle. Weiterlesen