« C’est un jour triste, ce n’est pas un moment de jubilation de voir un pays quitter l’UE. (…) C’est tragique », a tweeté Jean-Claude Juncker. Il dit exactement ce que nous les Européens devrions ressentir en parlant du Brexit. On ne peut pas pavoiser lorsqu’il y a divorce. Mais ce qui a été conclu hier, n’est à mon avis pas le point final. Theresa May aura le plus grand mal à faire avaler les couleuvres que recèlent ce document de 600 pages pour ceux qui sont pour une séparation dure et pure. Les Unionistes irlandais ont d’ores et déjà dit qu’ils ne soutiendraient plus le gouvernement, si l’accord n’était pas modifié. Les 27 ont prétendu de leurs part, qu’il n’y aurait plus de négociations à ce sujet. De nombreux parlementaires, aussi ceux appartenant aux Tories, diront non aux efforts entrepris par May. Il est très probable dans l’état actuel des choses, elle n’aura pas de majorité. Nous nous dirigeons, qu’on le veuille ou non, vers une crise majeure. Il serait temps que le peuple britannique, tels les Gilets jaunes, mette un terme à ce jeu politique qui est sordide. Je ne vois qu’une solution, celle d’appeler une fois de plus les citoyens à se rendre aux urnes, car ce sont eux qui seront les victimes du Brexit. Pas les riches qui ont placé leurs sous à l’étranger. Si le divorce se déroule dans les plus mauvaises conditions, il y aura une hémorragie sans précédent. De multiples entreprises quitteront le pays, la City battra de l’aile malgré les déclarations optimistes d’un Boris Johnson. Je crains que ce sera le sauve-qui-peut. Weiterlesen

Lorsque le travail tue, la plupart des personnes concernées ne veulent pas qu’il soit dit, car elles se mettent elles-mêmes sous pression. Elles détruisent souvent leurs liens affectifs, que ce soit dans le couple ou avec leurs enfants, car pour elles la carrière est le seul moyen de se réaliser. Boulot-dodo ! Dans de telles conditions il n’est pas étonnant que le burn-out les guette au détour. La forme des contraintes est multiple. Cela va de la motivation, qui consiste à faire croire « aux collaborateurs » qu’il faut gagner un challenge, à une sorte d’esclavage, fait d’angoisses et d’humiliations. Deux cas qui pour moi sont représentatifs. Martine, après une longue période de creux pour cause de maternité, trouve enfin un emploi dans une agence d’assurances. Le patron lui fait entrevoir qu’elle pourra mener de paire ses obligations familiales et professionnelles. Ce qui n’est pas vrai, car seule une chose compte pour lui, le chiffre d’affaire. Il se montre envers elle généreux, l’invite à des repas, lui fait des cadeaux. Elle se sent obligée d’être le plus efficace possible, car elle sait qu’elle ne retrouvera pas un tel chef. Bref, elle se met sous pression. « Martine, essayez de vous détendre ! » En rentrant chez elle, il faut s’occuper du petit, faire le ménage. Encore quelques heures supplémentaires. Cela la mène à rester au bureau pour ne pas être confrontée constamment aux devoirs ménagers. Au bout du compte : une crise du couple, la rupture, car elle ne se voit plus en mesure de tout faire. Elle tombe malade, a une dépression, puis le divorce. Weiterlesen