Lorsque Bachar Al-Assad déclare que toutes les guerres sont mauvaises et qu’elles ne sont pas en mesure de régler les problèmes politiques, je crois rêver. Dans une entretien avec trois médias français il semble s’être retourné dans de la farine pour essayer de justifier ses actes. Même si des conflits sont déclenchés pour de bonnes raisons, pour sauver la nation contre le terrorisme, ce n’est pas une solution. Dans la même interview il prétend qu’il ne pouvait pas agir autrement afin de sauver les otages des extrémistes, que ses attaques contre ces dissidents étaient le prix à payer, même s’il impliquait des morts parmi la population civile. Ce qu’il veut faire passer pour du pragmatisme est en fait du cynisme. Faire passer des crimes de guerre pour de l’humanitaire, il faut le faire. De tels débats n’apportent rien, s’ils se déroulent d’une telle façon. Ils sont plutôt contre-productifs car le but recherché est la disculpation d’une personne qui par ses actes s’est disqualifiée. Bachar Al-Assad a tout d’abord voulu défendre sa propre dynastie, qui était en proie à des assauts de plus en plus violents de ses adversaires. Il n’a reculé devant aucuns moyens pour anéantir ses ennemis. Le sort de la ville martyre d’Alep en est la démonstration. Un génocide afin de garder le pouvoir ! Mais essayons d’être objectif. Il est clair qu’au sein de la rébellion il y a des fanatiques religieux, comme ceux de l’EI, qui n’hésitent pas à employer la terreur pour mener la populations des territoires qu’ils occupent à la baguette. Nous n’avons pas affaire à des agneaux, au contraire. Weiterlesen