Le voyagiste britannique Thomas Cook vient d’annoncer sa faillite. 600 000 touristes dans le monde, dont 150 000 pour la Grande Bretagne devront être rapatriés. 22 000 employés du groupe vont perdre leur emploi, dont 9000 au Royaume Uni. Ce dépôt de bilan est de mauvais augure pour le gouvernement Johnson. C’est une des premières grande faillite dont la cause est en partie aussi due au Brexit. Bien des gens se sentent menacés par le divorce prévu entre leur pays et l’UE. Qui peut dire ce matin, ce qui se passera à partir du premier novembre ? Je suis persuadé que le voyagiste ne sera pas le seul à devoir jeter l’éponge. Les dirigeants de Thomas Cook ont essayé de trouver de nouveaux investisseurs, mais en vain. « Malgré des efforts considérables, les discussions entre les différentes parties prenantes du groupe et de nouvelles sources de financements possibles n’ont pas débouché sur un accord. Le conseil d’administration a donc conclu qu’il n’avait d’autre choix que de prendre les mesures pour entrer en liquidation judiciaire avec effet immédiat », tel le communiqué de la compagnie. Pour le premier semestre la perte fut de 1,7 milliards d’euros pour un chiffre d’affaire annuel de 10 milliards. Les actionnaires avaient demandé de trouver 200 millions, afin d’augmenter les garanties d’un prêt déjà accordé de 900 millions. Celui-là avait été engendré par le groupe chinois de Fosun. Boris Johnson aurait pu apporter des garanties, afin que cette entreprise traditionnelle existant depuis 1841, ait encore une chance, mais il ne l’a pas fait, car vu le nombre de sociétés menacées, cela mènerait à une banqueroute de l’État. L’effet psychologique est désastreux pour le gouvernement, parce qu’il démontre, où tout cela mènera. Le Brexit, plus les mutations économiques, dues à l’internet, où de plus en plus de personnes ont recours pour faire leurs réservations, ont provoqué la chute du tour opérateur. Weiterlesen
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La planche de salut
Alexis Tsipras a du se rendre à l’évidence : il n’y a pas d’autres solutions que de se plier aux exigences de l’UE. C’est le seul moyen de ne pas subir les méfaits d’une banqueroute qui aurait des conséquences fatales pour la Grèce. Le gouvernement hellénique présentera d’ici peu une liste complète des réformes qu’il a l’intention de mettre en œuvre pour satisfaire les exigences des créanciers. Elles devraient être formulées de telle manière qu’elle évite aux nouveaux dirigeants de perdre la face. Une fois de plus les électeurs devront constater que les revendications des populistes sont à mille lieues de la réalité. Jeter la poudre aux yeux des citoyens est une chose, mettre en pratique ses promesses une autre. Il en va ici d’une question fondamentale, celle du pragmatisme. Il est en opposition totale avec les rêves évoqués au cours du débat politique. Lorsque les caisses sont vides, seule le réalisme peut encore sauver la mise, mais à quel prix ! Ce qui se passe ici est un Waterloo pour le parti au pouvoir. Il n’est pas en mesure de tenir parole. D’autre part il ne veut pas être le fossoyeur d’une nation qui vit actuellement des temps très difficiles. Weiterlesen