À quelques jours des élections du 6 novembre au USA, Hillary Clinton, Barak Obama ou d’autres élus démocrates, ont reçu des colis recelant des explosifs. Aussi la chaîne CNN a eu « cet honneur » ! Il est rassurant que jusqu’à présent personne n’a été blessé ou tué. Donald Trump s’est empressé de déclarer que les médias étaient responsables. Je ne l’ai pas compris ! Voulait-il dire qu’ils enveniment l’atmosphère qui en ce moment est nauséabonde aux États-Unis ? Les deux grands partis se livrent une guerre faite d’injures. Le président attise le feu et accuse les démocrates d’être à l’origine du flot de réfugiés qui sont partis du Guatemala. Rien que cela ! C’est le comble de la médisance ! Quel pourrait-être l’intérêt des militants d’agir ainsi ? Pour gagner des voix, Donald Trump n’hésite pas à attiser le haine. Peut-être bien le point de départ de ses envois qui ont pour but de tuer. Derrière tout cela ne peut que se cacher des personnes qui le soutiennent. Je ne veux pas culpabiliser le président, mais lorsqu’on prétend que les paroles peuvent faire mourir ceux qu’on attaque, ce ne sont pas des paroles lancées en l’air. Le rôle d’un chef d’État est de rassembler, aux USA c’est le contraire qui se passe. À l’heure actuelle deux camps se livrent une bataille qui remet en cause l’unité de la nation. Ceci est à mettre au compte de Donald Trump, qui ne cherche qu’à profiter de ces antagonismes pour se faire une place au soleil. Lorsqu’il prétend qu’il aime son pays, ce n’est pas vrai. Il a de l’engouement que pour sa propre personne. Ce qui se passe à part cela semble le laisser froid. Du cynisme à l’état pur. Pas étonnant que la démocratie en prenne un sacré coup. Ce qui se passe en ce moment pourrait être qualifié comme de la dynamite. À la moindre étincelle tout pourrait s’embraser. Le risque d’une guerre civile n’est pas à écarter. Dès l’instant, où la violence est du quotidien, personne ne sait, même ceux qui la provoque, où cela peut mener. Il serait temps que le peuple se réveille et prenne conscience dans quel cul-de-sac il se trouve.
Trump détruit tout sur son passage. Il n’est pas question pour lui de bâtir du neuf, ce qui serait le rôle du promoteur qu’il a été et qu’il est encore. Je ne sais pas ce qui serait arrivé si une des bombes avait explosé ? Tout cela sur un arrière-plan électoral, où les jeux sont loin d’être faits. Je souhaiterais que les démocrates fassent une avance, déjà pour freiner un président sorti de ses gonds, mais je suis loin d’être sûr que cela puisse réussir. Le bas-peuple, nommons le ainsi, ne comprend souvent que le langage de la violence. C’est la raison pour laquelle je ne peux pas mettre ma main au feu en ce qui concerne les résultats. Il serait pourtant temps que le locataire de la Maison Blanche se ressaisisse, mais sans un coup de semonce il ne le fera pas. Le rôle des libéraux serait de mobiliser tous ceux qui veulent que les protagonistes enterrent la hache de guerre, car cela ne peut que mener la nation à sa perte. Ce serait faire acte de patriotisme de recoller le pot cassé, d’essayer de rapprocher les citoyens en leur faisant comprendre que la haine ne peut que diviser. Mais Donald Trump passe outre de telles recommandations, car au fond de lui-même il a l’âme d’un dictateur!
pm
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