Je ne sais pas quel plaisir j’ai de recevoir ce vieillard acariâtre qu’est le président Trump. Façon de parler, ce n’est pas moi qui lui est dit de venir, mais les boss de l’OTAN ou Madame May, grand bien lui en fasse ! Maintenant, c’est aussi à elle de payer les pots cassés. Pour ne pas avoir suivi ses conseils, elle pourrait éventuellement se mettre un accord commercial entre les deux pays au cul. Où ce dément passe, il crée le désordre, bien plus, il veut coloniser l’Europe. Et si elle ne suit pas les directives émanant de Washington, la voilà reléguée au fin fond de la classe, affublée d’un couvre-chef décoré de longues oreilles d’âne. Sans me mettre dans des moi-je, je ne verrais pas d’inconvénients de faire la sourde-oreille, bref, de lui faire la gueule, comme il était de mise dans le passé. Il est triste que soyons à nouveau prêts à jouer aux serfs, comme Angela Merkel ou Theresa May, qui d’un seul coup de cuillère veulent jouer à la fois aux rebelles qu’elles ne sont pas et aux jeunes filles bien sous tous rapports, qui ne veulent pas décevoir leurs parents. Et voilà qu’elles sont placées dans une situation des plus déshonorantes, celles de vassales, par cet homme grossier qui ne saurait en aucun cas décliner le mot éducation. « Connais-pas ! N’en n’ai rien à foutre ! » S’il en avait les moyens, il introniserait séance-tenante Boris Johnson comme premier-ministre, car au moins lui lui lécherait le cul. Je sais, je ne mesure plus mes mots, mais je trouve l’ingérence de cet homme primitif dans nos affaires, tout à fait indécent.
Pour lui faire comprendre que nous ne sommes pas dupes, j’entamerais des négociations avec la Californie et lui proposerais une coopération des plus étroites, envers ses adeptes de Silicon-Valley et ceux qui défendent comme moi une Europe souveraine, libre de décider de son sort. Au bout du compte, la future mère devrait accoucher d’un accord commercial nickel avec cet État. C’est parfaitement possible, à en croire les renseignements que j’ai lu à ce sujet. Je pense que c’est le seul moyen de faire comprendre à cette brute illettrée de Trump, qu’il y a des limites à ne pas dépasser. Mêmes si ce que je préconise, peut amener la rupture des rapports diplomatiques entre les USA et l’UE, ce qui je dois l’avouer me fait peur. Mais malgré tout je suis prêt à tourner le dos aux compromis banquaux, car je dois reconnaître qu’ils n’amènent rien. « Tu lui offre le petit doigt, le lion de mangera tout le bras! » Il est peu probable que Trump restera à se ronger le frein dans sa tanière, mais qu’au contraire, il continuera à nous uriner dessus. Et nous ? Si nous disons merci à ce traitement de faveur, il ne faudra pas s’étonner que nous disparition de l’échiquier international. Pour ma part il ne toucherait plus les pieds en Europe, tant qu’il ne s’est pas excusé. Accorder l’hospitalité à un tel individu me semble être vain. Il me semble qu’il est grand temps de retrouver notre dignité.
pm