Certes, ce n’est qu’un fait divers. La femme de Donald Trump décore depuis peu le Web. On la voit couchée nue sur une peau de bête. Cette photo a été prise avant son mariage avec le magnat de l’immobilier lorsqu’elle n’était pas encore mariée. D’après certains on-dits, ce sont des milieux évangéliques qui ont été à l’origine de cette publication afin de démontrer que celui qui est à la tête des primaires est un émule du diable. Un être amoral sans aucune pudeur. C’est lamentable et démontre à quel point l’investiture vole bas. Que le débat soit à ce point banal ne m’étonne pas, mais il démontre d’une manière flagrante à quel point la société américaine se laisse impressionner par des banalités. La politique, qui devrait être efficace, montre ses aspects mesquins et ceci dans une période des plus troublées, où le raisonnement devrait avoir la priorité. C’est plus qu’inquiétant qu’un guignol, qui se contredit constamment et qui n’y connaît strictement rien aux affaires du monde, ait de grandes chances de se lancer pour les Républicains dans la bataille. Où en est-on ? Dans le marasme le plus complet ? Il n’est dans de telles conditions pas étonnant que certains milieux radicaux, que cela soit de droite ou de gauche, considèrent ces comportements comme étant un signe d’une profonde décadence. Aussi les islamistes partent du principe que l’occident est entrain de capoter, d’où leurs offensives meurtrières à Paris et à Bruxelles. Avons-nous affaire à une société en pleine décomposition ? Est-ce que la vulgarité prend définitivement le dessus ? Où sont restés les gens de raison ? Les intellectuels ? Se se sont-ils retirés dans leur coquille pour ignorer comme l’autruche qui met sa tête dans le sable, ce qui se passe autour d’eux ? Croient-ils qu’en fermant les yeux comme de petits enfants, ils puissent éradiquer ainsi le mal ? C’est ce qu’on pourrait croire en observant ce qui se passe aux États-Unis. J’y vois un grand danger. Les déclarations de Donald Trump en ce qui concerne les attentats sont la démonstration de son ignorance.
Nous les Européens ne devrions pas jeter la pierre de l’autre côté de l’Atlantique. Aussi chez nous la politique se laisse de plus en plus tenter par le clientélisme. Les propos tenus au Café du Commerce sont tenus pour des vérités. Des solutions miracles qui sont reprises pas les populistes. Au centre de ce discours, toujours le même spectre, celui de la haine contre des minorités. Trump n’hésite pas d’employer cette méthode pour s’affirmer. Le pire est le fait que cela porte ses fruits, comme les insanités dans le domaine économique du FN. Au raz des pâquerettes, c’est le sentiment qu’on peut en retirer. Et moi ? Je dois dire que je suis assez impuissant par rapport à cette vague qui menace de tout balayer. Je sais que mes arguments prônant le bon-sens, ne toucheront plus grand monde, que les gens sont devenus sourds et dansent autour de mon cher veau d’or, sans se préoccuper de ce qui pourrait advenir. L’illusion de la consommation masque est un attrape-nigaud. On préfère s’abrutir avec du champagne que de s’attaquer à plein fouet contre la bêtise. Que cette dernière nous précipitera dans le bas-côté, personne ne veut le savoir. Pour cause, on hait le pessimisme !
pm