Donald Trump est prêt à donner la naturalisation américaine à 1,8 millions de personnes vivant aux USA illégalement. En contre-partie il veut que le congrès lui accorde 25 milliards de dollars pour construire le mur entre son pays et le Mexique. On croirait se trouver au bazar. Je ne sais pas si on peut négocier la vie des gens contre du béton ? Je trouve ethniquement cette démarche plus que douteuse, même si les personnes concernées en profitent. En tous les cas se serait un précédent, qui devait être juridiquement applicable en ce qui concerne les migrants. Moins dans la question de monnayer de telles actions, par des concessions dans d’autres domaines. La démocratie ne peut pas fonctionner dans la logique du chantage. Mais serait-il raisonnable pour les démocrates de ne pas entrer dans ce deal. Je crains que le président ait marqué ainsi des points. D’un autre côté il y a la population qui a peur que le pays soit immergé par le flux migratoire, ce qui est vraiment exagéré. Pour y parer il faudrait instituer un système plus stricte avec tous ceux qui voudraient s’établir dans un pays, où ils pensent avoir plus de chance de subsister. Je pense que les États-Unis auraient la chance de tout remettre à plat sur les deux continents américains en se concertant avec tous les pays pour rechercher les vrais causes de cette fuite vers le Nord.
Pour essayer de parer à ce phénomène, il faudrait mettre en place un système équitable de coopération dans le cadre de l’économie. Cela voudrait dire de ne pas exploiter les autochtones et leur donner vraiment des chances de surmonter la précarité. Ce serait aussi un atout d’avenir intéressant pour l’industrie américaine, qui aurait ainsi la possibilité de créer pour l’avenir un marché intéressant. La condition est évidemment d’augmenter le pouvoir d’achat en combattant le chômage et le dumping social. Ce seraient des investissements d’avenir prometteurs. Mais je doute fort que Donald Trump soit sur les mêmes ondes que moi. En plus de cela, une telle initiative demanderait beaucoup de temps pour être opérationnelle. Comme je l’ai constaté lors de mes reportages concernant l’économie mondiale, les grands trusts ne pensent qu’à court terme, ce que j’ai trouvé étrange. Je pensais qu’il y avait toute une stratégie, mais en fait il s’agit avant tout d’empocher le plus rapidement possible les profits sans penser aux conséquences que cela pourrait entraîner. Trump étant issu de ces milieux aura bien du mal à penser globalement, ce qu’il a prouvé jusqu’à maintenant. Il ne regarde pas plus loin que le bout de son nez. Revenons à sa décision. Je pense qu’il y une amorce de réflexion, tout du moins dans son entourage pour essayer de sortir de l’ornière, où son attitude isolationniste l’a mené jusqu’alors. « America first » ne peut pas se faire en vase-clos. Je ne sais pas ce qu’il dira aujourd’hui à Davos au forum international, mais pourra-t-il continuer à resté campé sur une théorie qui va tout droit à l’échec ? Logiquement cela ne devrait pas être le cas, mais Donald Trump ne veut en aucun cas passer pour un homme de compromis. Mais il semble qu’il n’aura pas les moyens de continuer à imposer ses vues et doit s’en faire u
pm