Génétiquement, il n’existe qu’une race humaine. La pigmentation de la peau est due aux conditions climatiques. Dans des latitudes où le soleil brille moins, le blanc domine. Il faut que Nadine Moreno, « la grande théoricienne du racisme » s’en face une raison. Mais je ne veux pas aborder dans cet article les questions scientifiques, plutôt tout ce qui concerne l’étique. Je peux bien m’imaginer que « la différence » peut perturber les esprits. D’autant plus qu’avec la démocratisation des déplacements les échanges sont de plus en plus nombreux. Un fait objectif qu’aucune barrière ne pourra plus modifier. L’être humain a peur d’aborder l’inconnu, de le prendre en compte. Les habitudes et le comportement prédominent. Sont-ils un gage de qualité ? Non, mais il faut en tenir compte. La mondialisation devrait nous inciter à plus de flexibilité, mais c’est le contraire qui est en train de se dérouler. En Allemagne, après un enthousiasme assez démesuré envers les migrants, la réalité se pointe à nouveau. La peur que l’exil puisse créer un déséquilibre est au centre des discussions. Il est vrai que dans ce domaine épineux il peut y avoir deux manières de le prendre en compte. D’une part l’empathie pour tous ceux qui sont poursuivis d’une manière ou d’une autre, les réfugiés auxquels il faut absolument apporter de l’aide. C’est la touche idéaliste. De l’autre il y le pragmatisme. Il est une entrave à la bonne volonté, parce qu’il met en évidence le côté pratique de l’immigration. Et il n’est pas toujours au beau fixe comme le prouve les problèmes de l’intégration. Cela demande un effort de tous, tout aussi bien des hôtes que des autochtones.

Où tout part à la débandade, c’est quand le racisme s’en mêle. Il est arbitraire et discrédite aussi bien ceux qui le pratiquent que ceux qui en sont les victimes. Il faut le bannir au plus vite, car il est source de conflits. Je pense que c’est le rôle de tous politiciens de le mettre au pilori. Parler de la prédominance des blancs parce qu’ils sont blancs est ridicule. On pourrait en rire si les conséquences n’étaient pas aussi tragiques. D’un autre côté il est évident qu’il y a des mentalités et des pensées différentes. Elles influencent le style de vie. Tant mieux ! Cela met du sel dans la soupe et oblige tout le monde à faire des efforts. C’est en quelque sorte une compétition d’où est issue la société multiculturelle. Si la politique arrive à la gérer, elle ne peut avoir que des avantages. Mais cela ne va pas tout seul. Un effort commun est demandé. Un coup de fouet qui nous permet d’éviter d’être dégénéré. Le racisme est un sérieux coup de frein et aboutit sans exception toujours au désastre. Vouloir se protéger en pratiquant l’exclusion, est une utopie. Mais soyons juste, il y aussi danger. Cela se passe lorsqu’une certaine population veut tirer à elle les rennes du pouvoir. Elle le fera toujours en étant arbitraire. Il y a tout d’abord les paroles qui tuent, ensuite l’usage de la force. Madame Morano ferait bien d’en prendre de la graine et éviter à l’avenir ce genre de diatribes. Il faut qu’elle sache que c’est du venin, un venin qui en fin de comptes peut nous empoisonner tous, peu importe de quel côté de la barrière nous nous trouvons. Étant donné que génétiquement elle n’existe pas, il serait enfin temps de changer le fusil d’épaule. Nous en sommes terriblement loin !

pm

http://www.liberation.fr/politiques/2015/10/02/comment-les-noirs-sont-devenus-blancs_1395845

Pierre Mathias

Schreibe einen Kommentar

Deine E-Mail-Adresse wird nicht veröffentlicht. Erforderliche Felder sind mit * markiert