Femmes en otages… Quand elles sont plus ou moins emmenées de force en France, en Allemagne ou ailleurs, les négriers des temps modernes leur retirent leurs passeports et les jettent en pâture à des hommes en mal de sexe. J’ai rencontré à plusieurs reprises des personnes à qui on avant promis monts et merveilles en Europe occidentale. « Tu verras, tu travailleras dans un hôtel et tu pourras envoyer chaque mois un peu d’argent à ta famille ! » C’était en particuliers des jeunes filles venant de l’Est de l’Europe après la chute du mur de Berlin. Des gangs, en relations étroites avec des mafieux, les vendaient comme de la viande fraîche, afin qu’elles rendent leurs services dans des bordels ou dans des auberges de campagne. Je me souviens de petits villages, où j’aurais pu mettre ma main au feu pour l’intégrité des habitants. Il s’y passait les mêmes scènes avilissantes comme à Hambourg, à Berlin ou à Marseille. Des femmes qui travaillaient du matin au soir. Tout d’abord pour faire les chambres d’une pension, passer l’aspirateur dans les couloirs et les escaliers et jouer aux serveuses à l’auberge du coin. Et pour couronner le tout, faire rêver de vieux cochons en mal de fesses, de seins et de pubis. Leurs « agents » ramassaient les billets, soi-disant pour rembourser les passeurs qui leurs avaient ouvert les portes du paradis. Le tout pour faire la pute sans toucher un sou. Dans ces villages biens sous tous rapports, les braves et honnêtes citoyens fermaient leurs claques-merdes, bien qu’ils savaient parfaitement bien, qu’on les séquestrait. Et la police locale ? « C’est au service des mœurs de s’occuper d’elles ! » Affaires classées, motus et bouches cousues. Weiterlesen