L’ancien premier-ministre David Cameron, à l’occasion de la sortie de ses mémoires, a donné pour la première fois une interview au journal The Times depuis son départ. Celui que je considère comme étant l’apprenti-sorcier qui a mis sur les rails la déchéance de la Grand-Bretagne, en se pliant pour des raisons électorales à la pression de l’aile droite de son parti, a déclaré que le résultat du référendum avait été faussé par les mensonges de son ex-ami Boris Johnson. « J’y pense tous les jours (…) et le fait que nous ayons perdu et les conséquences (…), et je m’inquiète désespérément de ce que réserve l’avenir » a dit Cameron. 52 % du peuple britannique avait voté pour, en grande partie à cause des fake-news émises par Boris Johnson, comme celle que le Royaume Uni devait s’acquitter chaque mois d’une fortune, pour « avoir l’honneur » de devoir se plier aux quatre volontés de Bruxelles. Une invention de toutes pièces. Il eut aussi la perfidie d’attiser la xénophobie, tout cela pour faire carrière. Les attaques de David Cameron en direction de son ancien camarade d’école sont du vitriol et pourraient être un élément supplémentaire pour acculer encore plus l’actuel premier-ministre. Il n’est pas coutume qu’en Grande-Bretagne un prédécesseur comme Cameron émette une critique envers la politique d’un premier étant au pouvoir, mais la situation déplorable du pays l’a forcé de le faire. « Certaines personnes ne me pardonneront jamais d’avoir organisé un référendum. D’autres de l’avoir organisé et de l’avoir perdu », admet-il. Mais il y a aussi« tous ces gens qui voulaient un référendum et qui voulaient sortir (de l’UE), qui sont contents qu’une promesse ait été faite et tenue ». Weiterlesen