En cette fin de semaine la grande coalition en Allemagne est remise en question. S’il n’y a pas d’accord tripartite entre Angela Merkel, Horst Seehofer et Sigmar Gabriel, une crise gouvernementale pourrait avoir lieu. Les leaders de la CDU, CSU et du SPD se rencontreront pour trouver des solutions en ce qui concerne la question migratoire. Des désaccords ont en particulier lieu au sein du camp chrétien-démocrate. Nombre de députés veulent voir un ralentissement drastique du flux des réfugiés. Ils sentent la poussée de l’extrême-droite et craignent être dépassés. L’ambiance générale est effectivement en train de capoter, parce ce que la gestion de ce phénomène de masse laisse terriblement à désirer. Les places d’hébergements ne suffisent plus à loger d’une manière décente les personnes concernées. Les procédures sélectives sont lourdes et bureaucratiques. Bon nombre de demandeurs d’asile usurpent l’hospitalité qu’on leur offre et trouvent tout à fait naturel qu’on leur garantisse le logis, de quoi se nourrir et en fin de compte un travail. Je sais que les brebis galeuses ne constituent qu’une infime minorité, mais elles empoisonnent l’ambiance générale. N’allez pas croire que j’ai rejoint les rangs du Pegida – dès la première heure j’ai soutenu haut et fort l’initiative de la Chancelière d’ouvrir les frontières à tous ceux qui sont directement menacés – mais il ne peut pas être question de recevoir des migrants venant de pays relativement sûrs. Qu’ils le veuillent ou non, ils doivent être renvoyés. Cela me fait personnellement mal d’écrire cela, mais la République Fédérale ne peut pas recevoir tous les malheureux de la planète. Weiterlesen