Oui, c’est tout un programme, celui que préconise Alain Juppé pour l’avenir de la France. Il se refuse de se laisser aller à la sinistrose et cherche des solutions qui correspondent à la mentalité du pays comme la joie de vivre et la solidarité. Il ne veut pas se laisser aller à faire des diatribes contre tout ce que ses adversaires, que ce soit Marine Le Pen ou Nicolas Sarkozy, considèrent comme étant un virus dangereux. Je veux évidemment parler des migrants, des désavantagés qui dans les vues des populistes sont des tares à éradiquer. Il n’emploie pas un langage raciste, au contraire. Il appelle tous ceux qui ont choisi la France comme lieu d’accueil, à tout faire pour être intégrer. Cela demande une reconnaissance des valeurs de la République sans pour autant cracher sur sa propre identité. Il est, de son point de vue, tout à fait possible de respecter l’Islam sans pour autant fouler des pieds ce qui fait sa qualité. Il veut instaurer des moyens régulateurs en ce qui concerne le nombre de personnes à recevoir. Contrairement à Angela Merkel, il n’ouvrira pas tout grand les frontières, considérant comme étant indispensable de ne pas se surpasser en ce qui concerne l’intégration. Il faudra donc tenir compte des capacités tant humaines que financières. Dans cela il n’est pas si éloigné de la politique de François Hollande, dont il veut attirer ses électeurs déçus. Mais attention, le but d’être heureux ne peut pas se résumer aux problèmes ethniques. Il faut que l’économie et le social retrouvent un terrain d’entente, que les salariés ne se sentent pas floués. Soyons réalistes : personne ne peut d’un coup de baguette magique faire des miracles. Les gens le sentent, mais ce n’est pas en s’enferrant dans le défaitisme qu’il sera possible de sortir de l’ornière. C’est ce qu’Alain Juppé veut dire et il a raison. Il est vrai que l’état des lieux a de quoi inquiéter. Nous avons affaire à une gauche qui se saborde elle-même, à un centre plus ou moins flou. Seul le discours du FN semble être volontariste, ce qui ne présage rien de bon, car il est parfaitement irréaliste. Il se base sur des sentiments n’ayant aucun sens avec la réalité. Il déclenche des émotions où il faudrait se donner du mal de peser le pour et le contre. Weiterlesen

Ne vaut-il pas mieux voter pour l’original que pour une copie ? Cette question pourrait-être posée concernant Nicolas Sarkozy. Une fois de plus il espère glaner des voix à l’extrême-droite en faisant de la surenchère populiste. Une attitude à mes yeux insupportable parce qu’elle reflète une attitude opportuniste. Casser du sucre sur les plus faibles, d’autant plus lorsqu’ils ont un teint basané, est une recette pas digne d’un homme qui veut se faire passer pour un démocrate. Je lui reproche de jouer la peur. Clamer à tous vents qu’il rétablira l’autorité de la fonction présidentielle et de l’État est guère crédible lorsqu’on jette un regard en arrière sur son quinquennat. Il est le symbole de l’échec, car il se plie à la volonté populaire sans proposer des alternatives valables. Une fois plus une grosse gueule qui ne fera guère d’effet. Lorsqu’il propose de baisser les impôts, il veut se faire passer pour le père Noël. Un attrape-nigauds qui pourrait plonger encore plus le pays dans la dèche. Ceci en complète contradiction avec les règles fixées par l’UE. Sans parler des restrictions nouvelles envers l’islam et ses fidèles. Ce genre de discours me donne de la chaire de poule, car il démontre une fois de plus la fragilité de la droite démocratique. Il se pourrait bien que Sarkozy soit le fossoyeur de sa formation et ceci, parce qu’il a une seule idée en tête, celle à tout prix de vouloir réintégrer le Palais de l’Élysée. Si j’étais membre de son parti, je préférerais de loin Alain Juppé, qui me paraît être en mesure de réconcilier les Français. Je pense que par les temps qui courent la pondération et l’autodiscipline soient les seuls moyens de venir à bout de la crise. La faiblesse de François Hollande n’est pas celle d’avoir voulu réformer la société, mais l’image d’un homme pas capable de rassurer. C’est justement ce qu’essaie de faire l’ancien président. Il veut monter au créneau comme un coq imbu de lui-même en lançant des phrases vides de sens. Weiterlesen