Juan Guaido, le président du parlement vénézuélien s’est autoproclamé Chef de l’État intermédiaire en attendant de nouvelles élections. Donald Trump, ainsi qu’un bon nombre de pays américains, dont le Canada, l’ont reconnu, entraînant derrière eux, une rupture des relations diplomatiques provoquées par le président en exercice, Nicolas Maduro. « Aujourd’hui, je reconnais officiellement le président de l’Assemblée nationale vénézuélienne, Juan Guaido, comme président par intérim du Venezuela », a indiqué Trump dans un communiqué. Il a poursuivi : « Le peuple du Venezuela a courageusement parlé contre Maduro et son régime et exigé la liberté et l’Etat de droit. Je continuerai à utiliser toute la puissance économique et diplomatique des Etats-Unis pour faire pression en faveur du rétablissement de la démocratie vénézuélienne. » C’est l’apogée du conflit existant entre le gouvernement légitime et l’opposition. Le tout accompagné d’une grande manifestation à Caracas. D’après des informations pas officielles, il y aurait eu des morts et un grand nombre de blessés. Malgré ses réserves pétrolifères, la population vit en pleine précarité. Maduro a été l’artisan d’un marasme économique sans précédent, voulant promouvoir le socialisme par la force. Un système ayant fait sans temps, dans la forme qu’il entend. Il a trahi à mes yeux les idéaux de la gauche démocratique, qui ne conçoit la lutte contre le capitalisme, que sous l’aspect de décisions prises démocratiquement. Mais il y a un fait irréfutable, sans relance rien ne peut se faire. Weiterlesen