Un homme a percuté volontairement quatre étrangers avec sa voiture à Bottrop dans la Ruhr et les a blessés grièvement. Puis il s’est rendu à Essen, où il eut une cinquième victime. Cinq personnes touchées, seulement car elles avaient le grand tort, d’être d’ailleurs. Il a été constaté que l’agresseur avait été en psychiatrie pour cause de schizophrénie. Cela lui évitera probablement d’être incarcéré, car il sera considéré comme irresponsable. Dans ce cas-là il aurait du en être de même avec Adolf Hitler, qui a connu un dédoublement de la personnalité. Pourquoi l’accuser de tous les maux, s’il s’agit d’une pathologie néfaste ayant atteint son cerveau ? J’aborde avec une certaine colère la question de l’immunité en cas de maux psychiques. En ce qui concerne certains patients, je pense qu’ils sont parfaitement capables de faire la part des choses entre le bien et le mal. Vouloir tuer des migrants, appartient à la seconde catégorie. Lorsqu’un malade se sent poursuivi par de mauvais démons, qu’il veut combattre par la force, des médicaments et un suivi psychologique peuvent en atténuer les effets, ceci à condition d’être un patient, comme cela a été le cas de l’homme ayant commis le drame de la nuit de l’an. Ils peuvent être guidés comme des drones. Lorsque nous avons affaire à des attentats-suicides, je pense que bon nombre de ces kamikazes sont effectivement des malades, dont on se sert comme des bombes à retardement. Comment expliquer de tels pas si cruels, où les meurtriers sacrifient leur propre vie pour arriver à leurs fins ? Je ne soutiens pas seulement la thèse du fanatisme, qui serait la cause de tous les maux. Ce sont des personnes qui entendent souvent des voix, ce qui n’est pas forcément inconnu de leurs commanditaires, qu’il suffit de les pousser encore plus profondément dans leurs peurs, afin qu’il commettent l’impossible, qu’ils deviennent des assassins. Weiterlesen