Agir puis réfléchir, c’est une des tares de Donald Trump. Il a été pris au piège par son impulsion. Il a dû céder à ses conseillers, comme le vice-président Mike Pence ou John Bolton, des vautours. Il avait pris la décision en cavalier seul d’accepter l’invitation de Kim Jung-Un de se rencontrer à Singapour le 12 juin. Une décision spontanée venant du ventre. Et maintenant, il se trouve comme un gosse pris en faute et a dû renvoyer la rencontre. Je pense que son entourage le plus proche lui a enlevé le principal atout qu’il avait, celui d’être lui-même. Ils ont affaiblit le Président, qui se trouve déjà dans une situation précaire en ce qui concerne ses affaires. Que ce soient l’aide accordée par Vladimir Poutine au temps chaud des élections, ou ses affaires « de cul », il devait trouver de quoi redorer son blason gravement terni. La Corée du Nord lui tendit une perche, afin d’attirer l’attention des citoyens sur un rapprochement entre les deux pays, où rien n’allait plus. Cela avait assez de panache. Et maintenant ce grave revers. Il est évident que cette conférence entre les deux chefs d’État a été très mal préparée, qu’il aurait fallu s’entendre sur des points essentiels, comment réaliser la neutralisation des armes nucléaires existantes dans le Nord de la péninsule. Pas plus tard qu’hier Pyongyang a détruit en présence de journalistes du monde entier le centre d’essais, comme il l’avait promis, mais cela n’a servi à rien en ce qui concerne Washington. Weiterlesen