L’Agence internationale de l’énergie (AIE) se pose les questions suivantes : Comment garantir la sécurité, comment produire assez de courant pour toute l’humanité et comment le faire parvenir aux ménages, à l’industrie. Je vais essayer de creuser un peu plus ces points d’interrogation et ceci dans l’optique d’un simple citoyen. Pour assurer la pérennité des besoins énergétiques, il faut faire en sorte que la production soit continue. En ce qui concerne les ressources « propres », il y a une grande dépendance des caprices du climat. Pour que les éoliennes ou les panneaux voltaïques produisent assez d’électricité, il faut s’assurer qu’il y ait assez de vent et de soleil. Mais ceci ne dépend pas des hommes. Il en est de même pour les barrages et leurs centrales au fil des fleuves et des rivières. Lorsqu’il y a sécheresse, toute la production peut sortir de ses gonds. C’est peut-être une vérité de la Palice, mais il faut l’évoquer, car l’énergie propre n’est pas due à un miracle. Pour remédier à ce problème nous serons encore dépendant du nucléaire ou des centrales thermiques, qui produisent beaucoup de CO2 et des particules nocives pour la santé de nous tous. Mais là aussi il faut veiller à la sécurité, comme l’a prouvé l’attaque des raffineries en Arabie Saoudite. Comme on le voit tout ne baigne pas dans l’huile. Il est évident que si les besoins augmentent encore, nous nous trouverons bientôt à saturation. Lorsque je pense au nombre considérable de ménages qui doivent vivre sans courant, je ne peux pas m’imaginer que cela restera ainsi. Ces gens réclament, non à tort, de pouvoir accès, comme les mieux nantis, à l’électricité, ce qui est justice. Mais serons-nous en mesure de la produire ? Je pense que vu les problèmes environnementaux que cela cause, il ne sera pas possible de faire le joint entre la production et la consommation. Il faudra se rendre à l’évidence que les pauvres une fois de plus resteront sur le carreau. Aussi dans ce domaine il ne pourra pas avoir d’égalité. Weiterlesen

Toucher à la vache sacrée qu’est le nucléaire n’est pas tout repos en France. Nicolas Hulot, le ministre d’État de la transition écologique et solidaire, parle de fermer 17 centrales atomiques d’ici 2025 afin de réduire leur part à 50%. Elle est d’environ 76% de la production électrique à l’heure actuelle. Il veut réaliser les objectifs que s’étaient fixés François Hollande. Une mesure nécessaire, tant du point de vue sécuritaire que de celui de l’économie. Il s’agira d’ouvrir le marché à d’autres technologies, l’occasion pour la France de montrer de la créativité. Lorsqu’on sait que le nucléaire était jusqu’à présent synonyme de progrès technologique, un pan entier de la fierté nationale est en train de s’écrouler. Il est de ce fait absolument nécessaire de faire démarrer en parallèle des chantiers de hautes technologies dans le domaine des énergies renouvelables. Il ne s’agira pas seulement de gérer, mais de créer. Un certain retard a eu lieu, car il est difficile sans contraintes extérieures de se réinventer. Contrairement à l’Allemagne, où Angela Merkel a décidé au lendemain du drame de Fukushima de fermer successivement toutes les centrales atomiques. Aujourd’hui la part des éoliennes et du solaire augmente continuellement. Le but sera aussi de se passer de centrales thermiques dépendantes du charbon. Il faut noter, qu’Emmanuel Macron, au cours de la campagne électorale, était assez réticent lorsqu’il s’est agit de faire cette transition écologique. Il craignait que cette cure d’assainissement puisse donner un coup de grâce à la relance qui s’amorce timidement. Il y a dû avoir réflexion chez lui pour l’amener à soutenir la démarche de Nicolas Hulot. Je trouve bon qu’il ait cité des chiffres, de tenter l’essai de nous sortir du flou, comme l’avait fait Ségolène Royal. Weiterlesen

Près de 10 millions d’empois pourraient être créés dans le monde dans le domaine des énergies renouvelables. Un fois de plus c’est la Chine qui semble avoir pris conscience du marché que cela pourrait représenter à l’avenir. Il sera colossal ! C’est maintenant qu’il s’agirait d’investir comme cela se fait en Allemagne. Lorsque nous nous rendons de Munich à Berlin, où vit ma fille et sa famille, nous passons dans la région de Leipzig. Nous y voyons des centaines d’éoliennes. On en construit de plus en plus. Il est courant de croiser sur l’autoroute des transports de pales d’hélice. Cela démontre la volonté de remplacer au plus vite l’énergie du charbon et du nucléaire par du courant propre. Au point de vue esthétique, il faut s’habiter à accepter ces parcs. Il y a aussi des entraves comme le bruit et le danger que cela peut représenter pour les oiseaux. En mer du Nord l’expansion des éoliennes est plus que forcée. Il est clair qu’avec la sortie de l’atome, les responsables seront obligés de trouver des compensations. Dans le domaine strictement lié à la production cela ne semble plus poser tellement d’ennuis. C’est plutôt la question du transport qui pose des problèmes. Il faudra construire de nouveaux tracés aériens, ce que les habitants concernés n’acceptent pas. Enterrer les câbles est certes possible, mais le prix à payer serait considérable. Les autorités se sont prononcées pour des solutions mixtes. Tout cela afin de démontrer que le marché est à ses débuts et qu’il a des perspectives d’avenir qui ne devraient pas laisser insensible. Weiterlesen