Kim Jong-un pourrait bien faire sauter son joujou favori aujourd’hui en l’honneur de l’anniversaire de son grand-père et pour provoquer notre cher ami Donald, qui ne demande qu’une chose : jouer au grand stratège. Lorsque des chefs d’État se prêtent à de telles expériences, elle se terminent en général assez mal. Vouloir se substituer à ses généraux, pourrait mettre le feu aux poudres. En envoyant une armada de navires de guerre, dont un porte-avions, il risque de déclencher un conflit armé dont personne ne sortirait vainqueur. A-t-on oublié à Washington la guerre du Vietnam ou plus récemment le fiasco en Irak ? Ceci ressemble à une rivalité de préau d’école, où deux mecs essaient de faire la loi. Une fois la décision prise de s’affronter, personne ne veut céder, ayant peur de passer pour une poule mouillée. Plutôt accepter de la casse que de perdre la face. Ce qui se passe là est complètement puéril. Je suis le dernier à aimer Kim Jong-un, qui martyrise son peuple par soif du pouvoir. C’est un dictateur qui n’a aucun scrupule à éliminer tous ceux qui se trouvent sur son chemin. Il ne veut pas être contredit et dicte ses quatre volontés. Personne ne pleurerait sa chute, mais on en est pas là. Je crains que la réaction américaine en fasse un héro et lui confère encore plus d’importance qu’il a aujourd’hui. C’est malgré tout un assez petit calibre comparé à d’autres autocrates. Je crains qu’on soit arrivé à un point de non-retour. En déclarant haut et fort qu’il allait riposter en cas de provocation, le Président américain ne peut plus faire marche-arrière s’il ne veut pas se désavouer. C’est là que son manque d’expérience diplomatique lui joue un mauvais tour. Weiterlesen