Demain le parlement se réunira à Westminster pour prendre une décision quant au nouveau deal négocié avec Bruxelles. La dernière occasion de sortir de l’UE sans trop de mal. Peut-être qu’un œil au beurre noir. Jean-Claude Juncker et Boris Johnson ont apporté des modifications au traité qui avait été négocié avec Theresa May, notamment en ce qui concerne l’Irlande du Nord. Pour éviter de réactiver la frontière entre les deux pays, ce qui pourrait causer des troubles, il a été décidé de la déplacer dans le détroit entre la province irlandaise et l’Angleterre. Belfast devrait vivre avec deux statuts. D’une part avec la souveraineté britannique et de l’autre avec un accord communautaire. Dans quatre ans le tout serait à nouveau remis aux voix. Tout cela me semble assez bancal. C’est aussi le sentiment pour un très grand nombre de députés dont ceux du Labour, des indépendantistes écossais et du DUP, les nationalistes de l’Irlande du Nord, qui avec ses dix voix peut faire pencher la balance d’un côté ou de l’autre. Ils voteront demain non. Je partage l’avis de Jeremy Corbyn lorsqu’il dit que c’est au peuple de trancher. Bien que d’un point de vue pragmatique, il faudrait tout faire pour que l’accord passe, ce que je ne souhaite pas ! Cela serait pour Boris Johnson une victoire qu’il ne mérite pas. « Le Parlement doit maintenant organiser le Brexit samedi afin que nous puissions passer à d’autres priorités, telles que le coût de la vie, le système de santé, les crimes violents et notre environnement. », a-t-il dit. Je ne crois pas qu’il soit temps de faire le Brexit, comme il l’a fanfaronné. Ce n’est qu’aux urnes, qu’une question aussi fondamentale, pourra être enterinée. Weiterlesen