Une mère ayant l’Alzheimer est mise sous tutelle, prise des affaires en main par un tuteur nommé par la justice, 7.500 Euros de dépenses mensuelles et finalement la ruine. C’est en résumé ce qui s’est passé chez Gilbert, 65 ans, un citoyen de la région de Tarascon. Un cas presque fréquent lorsqu’il y a mise sous tutelle, lorsqu’on a le malheur de tomber sous la main d’un escroc. Cela décrit assez bien la misère que peut engendrer de telles mesures. Un cas qui a fait des années durant la une de la presse, était le cas de Lilliane Bettencourt, l’ancienne patronne de l’Oréal qui était tombée elle aussi en démence. Il y a eu des démêlés juridiques sans fin, car il s’était avéré qu’avec l’aide de l’administrateur financier, il y eut un grand nombre de transactions qui n’étaient pas correctes. La même chose chez Gilbert. Je prends ces deux exemples afin de démontrer à quel point les personnes âgées sont vulnérables. Comme dans le cas Bettencourt, elles s’emballent pour des personnes ayant bien perçues, qu’on pouvait faire son beurre en amadouant des patients n’ayant plus tellement leur tête. On peut les inciter à faire n’importe quoi, même lorsqu’il s’agit de gens ayant su toute leur vie bien gérer leurs affaires et celles des entreprises dont elles étaient responsables. Il faut bien se dire qu’il est impossible d’appeler à la raison des malades mentaux. Ce qui peut inciter au doute, c’est que de tels patients ont des moments de lucidité, où ils sont parfaitement capable de suivre un raisonnement normal. Ce qui vient s’ajouter à tout cela, c’est que du point de vue charnel, ces personnes sont d’une grande sensibilité. Lorsqu’elles sont confrontées à des élans charnels, ont peut s’attendre à tout. C’est la raison pour laquelle, il serait du devoir des services sociaux de veiller, à ce que tout se passe correctement.

En Allemagne, par exemple, il s’agit de faire une fois par un an un audit, où les moindres dépenses sont prises sous la loupe. Un très cher ami, qui est mort depuis, s’occupait de la tutelle de sa belle-sœur, un cas limite entre la négligence que certaines personnalités vacillantes démontrent dans la gestion de leurs affaires financière et la démence. Cette femme, une intellectuelle, avait comme phobie son courrier, qu’elle ne lisait pas. Lorsque mon ami l’a prise sous tutelle, il a trouvé un très grand nombre de lettres dont l’enveloppe n’avait pas été ouverte. Cela avait suffit pour qu’elle soit mise sous tutelle. Je remarque moi-même, lorsque je suis pris de douleurs, qu’il me faut beaucoup de force pour prendre en main des choses, qui dans un tour de main auraient été réglées avant que je sois dans cet état. Dans ce cas-là, mon ami a été d’une correction absolue, mais il était bien conscient à quel point on pouvait manipuler des gens qui n’avaient plus complètement leur tête. La femme, dont il est ici question a été placée dans une maison s’occupant de gériatrie. Cela a été la condition sine qua non du tribunal. Elle aurait pu parfaitement se débrouiller dans un studio avec l’aide d’un service social qui aurait pu s’en occuper pendant la journée. Lorsqu’on sait ce que ces maisons coûtent, il possible de s‘imaginer, que l’argent étant à sa disposition fondait de plus en plus. Là aussi un business aux dépends des seniors.

pm

https://www.nouvelobs.com/rue89/20180504.OBS6202/gilbert-a-mis-sa-mere-sous-tutelle-depuis-il-dit-avoir-perdu-750-000-euros.html

 

Schreibe einen Kommentar

Deine E-Mail-Adresse wird nicht veröffentlicht. Erforderliche Felder sind mit * markiert