Une mère ayant l’Alzheimer est mise sous tutelle, prise des affaires en main par un tuteur nommé par la justice, 7.500 Euros de dépenses mensuelles et finalement la ruine. C’est en résumé ce qui s’est passé chez Gilbert, 65 ans, un citoyen de la région de Tarascon. Un cas presque fréquent lorsqu’il y a mise sous tutelle, lorsqu’on a le malheur de tomber sous la main d’un escroc. Cela décrit assez bien la misère que peut engendrer de telles mesures. Un cas qui a fait des années durant la une de la presse, était le cas de Lilliane Bettencourt, l’ancienne patronne de l’Oréal qui était tombée elle aussi en démence. Il y a eu des démêlés juridiques sans fin, car il s’était avéré qu’avec l’aide de l’administrateur financier, il y eut un grand nombre de transactions qui n’étaient pas correctes. La même chose chez Gilbert. Je prends ces deux exemples afin de démontrer à quel point les personnes âgées sont vulnérables. Comme dans le cas Bettencourt, elles s’emballent pour des personnes ayant bien perçues, qu’on pouvait faire son beurre en amadouant des patients n’ayant plus tellement leur tête. On peut les inciter à faire n’importe quoi, même lorsqu’il s’agit de gens ayant su toute leur vie bien gérer leurs affaires et celles des entreprises dont elles étaient responsables. Il faut bien se dire qu’il est impossible d’appeler à la raison des malades mentaux. Ce qui peut inciter au doute, c’est que de tels patients ont des moments de lucidité, où ils sont parfaitement capable de suivre un raisonnement normal. Ce qui vient s’ajouter à tout cela, c’est que du point de vue charnel, ces personnes sont d’une grande sensibilité. Lorsqu’elles sont confrontées à des élans charnels, ont peut s’attendre à tout. C’est la raison pour laquelle, il serait du devoir des services sociaux de veiller, à ce que tout se passe correctement. Weiterlesen