« On ne va pas assez vite! », ce sont les mots qu’Emmanuel Macron a lancés à la tribune de la réunion mondiale sur le réchauffement du climat, One planet summit. Ne vaut-il pas mieux se rouler un joint, au lien de se creuser les méninges à cause de notre perte? Ne nous faisons pas d’illusions, nous sommes en train d’échouer complètement en ce qui concerne les mesures à prendre pour enrayer la catastrophe qui nous attend. Cela démontre l’incapacité complète de l’homme de prendre les initiatives nécessaires pour freiner une évolution qui nous sera bientôt fatale. Les USA de Donald Trump ont tourné le dos à ces efforts et ne regardent dorénavant pas plus loin que le bout de leur nez. Et ceci même s’il en va de notre vie et celle des générations futures. Je ne comprends pas que les citoyens restent à ce point passifs par rapport à une évolution qui nous est hautement nocive. Est-ce de l’indifférence ou une dépression à l’échelle mondiale ? Je pourrais faire un lien entre ce qui m’arrive personnellement et la lassitude générale. Mon cerveau esquisse parfaitement bien ce qu’il y aurait lieu de faire, mon corps n’a pas la force se suivre ses directives, même si elles sont issues du bon sens. Emmanuel Macron a le mérite de hausser le ton, mais sera-t-il entendu ? Une fois de plus l’appât de l’argent facile nous perverti. Au lieu de saisir le taureau par les cornes, nous nous esquivons. Les politiciens ont peur d’imposer aux citoyens des contraintes, qui pourraient leur faire perdre des voix.

L’écologie ne peut pas se faire sans de grands efforts financiers, comme l’isolation des maisons, l’achat d’appareils qui ne polluent pas l’atmosphère, de voitures électriques et j’en passe. Cela entraînera immanquablement moins de mobilité, un retour sur ses propres valeurs. Politiquement le résultat peut être l’isolement, le nationalisme à outrance. Ce qui nous est demandé est opposé à l’esprit mondialiste dans lequel nous nous trouvons. C’est la raison pour laquelle le populisme d’extrême-droite gagne du terrain. Au niveau de la bonne marche de la société, les problèmes climatiques nous poussent dans un cul-de-sac. Pour réussir le pari presque impossible de lutter ensemble, nous nous enferrons dans un égoïsme de mauvais aloi, en croyant que nous serons parfaitement capables de régler nos problèmes nous mêmes. C’est un mensonge qu’à propagé par exemple le président des États-Unis. Cette attitude chauvine nous cause du tort, car elle ne traduit pas la réalité. Puis il y a encore un obstacle de taille, l’homme est parfaitement dans l’incapacité d’anticiper. Il faut une catastrophe comme les feux de forêts en Californie afin de comprendre qu’il y a feu à la maison. Mais maintenant que reste-t-il d’autre à faire que de réagir ? Les mesures à prendre pour enrayer l’assèchement des terres se sont faites trop tard. Plus de mètres carrés partent en fumée, plus il est à craindre que la pluie ne se mettent plus à tomber qu’il le faudrait. Je souhaite que la réunion de Paris sera en mesure de prendre des mesures concrètes qui montreront de l’effet relativement rapidement. Le seul moyen de convaincre, qu’il ne sert à rien de faire de grands discours si rien ne suit. C’est-ce que Macron veut faire comprendre.

pm

https://tempsreel.nouvelobs.com/politique/20171212.OBS9177/on-est-en-train-de-perdre-la-bataille-le-cri-d-alarme-de-macron-sur-le-climat.html

Pierre Mathias

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