Un enfant de 18 mois a été tué hier en Palestine par des colons félons. Un acte meurtrier que même l’ami de ces derniers qualifie de terroriste. Benjamin Nétanyahou porte, malgré son « indignation », une grande responsabilité. Il a toujours soutenu l’occupation illicite du territoire palestinien par des éléments ultra-radicaux. Qu’il ne fasse pas semblant d’en être touché. Je suis tout à fait de l’avis que ce meurtre, c’en est un, soit comme le souhaite Mahmoud Abbas porté devant le tribunal international de La Haye. Il s’agit d’un crime de guerre ! Incendier une maison et la barbouiller de slogans diffamateurs est un acte immonde. Mais cela ne s’arrêtera pas là. Des individus se réclamant de Dieu, n’hésitent pas à traîner dans la boue des personnes d’une autre religion. J’ai toujours condamné ce genre de crimes peu importe qui en soient les auteurs. Une fois de plus des ignorants bafouent les religions monothéistes. Ils oublient que les sources sont identiques et que le respect mutuel devrait être de mise. On en est loin de part et d’autre. Une seule chose subsiste, l’escalade de la haine. Il y en a à revendre que ce soit du côté juif comme de celui de l’islam. Appeler les gens à la raison est devenu un acte vain. Ils sont devenus sourds à toutes formes d’humanité et préfère cracher du venin au lieu de se référer aux écritures. « Tu ne tueras point ! », cela devrait aller de soit chez des personnes qui se disent croyantes.
Parlons peu, parlons bien ! Il faut que les colons disparaissent, qu’ils rejoignent le territoire israélien et ceci le plus rapidement possible, parce qu’ils ne veulent pas la paix. Leur présence ne peut pas être tolérée par la communauté internationale. Ce seraient aux Nations Unies d’agir, non seulement en condamnant verbalement ce qui est un acte de guerre. Mais personne n’aura le courage de s’en prendre à l’État hébreux et ceci pour des raisons historiques. Il ne faut pas faire l’amalgame entre la Shoa, un drame épouvantable et inégalé, avec la politique actuelle. Six millions de juifs tués d’une manière atroce, ne peuvent pas justifier l’attitude de ces colons. Un assassinat reste un assassinat, même s’il ne s’agit que d’un « incident isolé » ! Nous avons à faire à des individus qui agiraient comme les SS, s’ils en avaient les moyens. Que faut-il faire ? Le gouvernement israélien devrait retirer ses troupes et les remplacer par une force internationale. S’il n’y avait plus de colons, comme je le désire, il n’y aurait plus personne à défendre. Ce serait un acte courageux, d’autant plus qu’il n’est pas impossible que les Palestiniens profitent de cette occasion pour mettre le feu aux poudres. Mais en partant du principe qu’Israël puisse être défendu de son territoire, je ne vois pas la raison d’hésiter à le faire. Ce serait un acte courageux pouvant assurer la pérennité de cet État. Soyons clair ! Ce n’est pas parce que je critique la politique actuelle que je voudrais qu’il disparaisse, au contraire. Mais cela ne peut que se dérouler dans la paix. Le Premier ministre ne semble pas le comprendre. Il est un faucon qui au bout du compte devra laisser ses plumes. Il est regrettable que des dirigeants comme lui soient au pouvoir ; que son peuple soit si aveugle. Dans de telles conditions j’ai beaucoup de mal à soutenir l’État hébreux, car sa manière de faire ne correspond pas à mon éthique. Les colons félons doivent disparaître.
pm