Que ce soit en Syrie où plus de 100.000 enfants sont en danger à l’Est d’Alep ou ailleurs dans le monde, nous sommes confrontés à plus en plus de haine. Que ce soit dans les faits ou dans les actions viles sur le terrain, il y a de quoi désespérer. Où que l’on regarde, des tensions menacent d’éclater. Une dialectique dite musclée qui bannit toute tolérance. Je ne sais pas pourquoi cette vague de violence se fait sentir partout. Cela part des discours des populistes et des islamistes en passant par les décisions désastreuses de certains criminels de guerre. Il n’est pas nécessaire de les nommer. La souffrance des femmes et des enfants ne leur inspire aucune mansuétude, au contraire. On tue, on torture, on élimine tout ce qui pourrait déranger tel ou tel chef d’État. Évidemment au nom de la justice et de l’équité. J’essaie de comprendre quel venin est en train de nous ronger. Il n’y a pour ainsi dire plus aucun lieu, où on pourrait trouver refuge. Ceux qui fuient les horreurs sont souvent mal reçus. Ils font soi-disant peur parce qu’ils sont étrangers. Les religions se terrent de plus en plus dans le fanatisme. On essaie de les manipuler au nom des croyances, de Dieu. C’est très peu reluisant, lorsque l’exclusion se fait au nom de la morale. Où sont passés les intellectuels qui devraient condamner haut et fort de tels agissements ? Ils se sont réfugiés dans un mutisme de mauvais aloi, de peur de s’engager sur une mauvaise voie. Seul le profit semble les intéresser. Cela est évidemment parfaitement abjecte et m’inciterait à les mettre au pilori pour leur manque de courage. Que de couardise dans un tel comportement ! Et L’esprit, qu’il soit saint ou terre-à-terre, il a disparu dans bien des cas. Heureusement qu’il y a quelques exceptions. Ce serait important que les autorités religieuses, comme c’est le cas des Églises allemandes, s’élèvent pas seulement verbalement mais activement contre la xénophobie et le racisme. Il ne suffit pas de pavoiser, il faut agir comme le réclame le Pape François.
Cette nuit nous aurons aux USA un exemple, à moins d’un miracle, d’une dialectique pyromane. Celle de Donald Trump, qui au lieu de rassembler préfère séparer le peuple, même l’inciter à de la violence. Pourvu qu’Hillary Clinton trouvera les mots adéquats. Il y a de quoi être inquiet. Dans un tel contexte on ne peut pas oublier les séances du Conseil de Sécurité de l’ONU qui est parfaitement inefficace en ce qui concerne les bombardements en Syrie. Des diplomates se crêpent le chignon pendant que des centaines de personnes meurent ces jours-ci d’une manière atroce. On discute pour la galerie en s’en fichant complètement de la population civile qui subit la guerre. Ce sont des kanakes comme le prétendraient les néonazis qui en Europe et en Amérique prennent de plus en plus d’influence. Pour eux une racaille qui ne mérite pas autre chose que la mort. Je jette peut-être d’une manière anarchique tout ce qui se passe dans ma tête dans le ring, mais je ne peux plus faire autrement, car je suis dégoûté. Mais dans un tel cas il ne faut pas résigner, se calfeutrer dans une ambiance à première vue feutrée. Qui peut nous assurer, que nous ne serons pas les prochains ? Personne ! La haine ne fait pas de différence ethnique, elle tue !
pm