C’est bon, Emmanuel Macron veut mettre les gaz en ce qui concerne l’internet à très au débit. Jusqu’en 2020 il fera de très gros efforts afin que les Français y aient accès. Je pense qu’il sera prioritaire de donner enfin aux PME un outil de travail correspondant à leurs visées, celle de s’ouvrir sur le monde. Si le président veut freiner l’exode rural il faudra rendre la province plus attractive. Comment exiger la garde des emplois, s’il y a une obstruction technique ? Mais cela n’est qu’un côté du problème, l’autre c’est de former des gens capables d’utiliser l’internet plus efficacement. Dans certaines branches il est indispensable de bien maîtriser la langue anglaise, pour obtenir des renseignements pointus dans le domaine scientifique par exemple. Un autre avantage est de permettre à des personnes voulant faire du « home office » de travailler chez eux. Sans les capacités nécessaires ce n’est pas possible. J’ai déjà évoqué ce thème. Ce que je veux souligner ici est le fait qu’une machine bien rodée est un atout de taille mais qu’elle ne peut pas tout régler. Il faut qu’il y ait une révolution des mentalités en ce qui concerne la configuration du travail. Il serait erroné de croire que par des liens virtuels il pourrait y avoir plus de proximité. C’est le contraire qui peut se passer. Depuis des années j’ai appris à travailler en solitaire. Lorsque j’étais encore salarié cela m’a obligé de prendre des initiatives, de me lancer dans des projets sans forcément demander la permission de le faire. Je devais convaincre, sinon j’encourais le risque « de me faire voir ailleurs ». L’internet peut forcer l’émancipation ce qui n’est pas du goût de tout le monde. Le type d’homme a pouvoir en profiter complètement n’est pas encore tout à fait défini. J’observe encore souvent que l’utilisation des données est encore anarchique, qu’il n’y a pas vraiment de méthode. Pour jouir complètement de cet outil fascinant qu’est l’internet, il faut mettre au pas ses pensées, savoir les classer. L’ordinateur ne peut pas encore penser à notre place, tout au moins encore dans certains domaines. Mais ne nous faisons pas d’illusions avec le développement de l’intelligence virtuelle nous serons soumis à une grande concurrence. Weiterlesen