Le légendaire président Lula, l’icône de la gauche brésilienne, a été condamné à 9 ans et demi de prison pour corruption. Ceci dans un pays secoué par les affaires plus ou moins sulfureuses. L’actuel chef d’État, Michel Temer, l’homme qui a fait destituer Dilma Rousseff, se voit aussi reproché de combines plus ou moins correctes. C’est dire qu’il est difficile pour tout observateur de faire la part des chose concernant le procès Lula. Il a fait appel en prétendant que les accusations dont il était la victimes, étaient un tissu de mensonges. Tout est possible au Brésil à l’heure actuelle, mais une chose semble néanmoins être sûre, c’est que le régime est pourri, quel que soit le parti au pouvoir. Pour un pays émergeant ayant connu de graves revers économiques, cette situation est le moins qu’on puisse dire bancale. Pour sortir de l’ornière, ce grand pays aurait besoin de quiétude. Mais comment y arriver lorsque la haine semble avoir pris le dessus ? Mais malgré mes doutes, j’ai toujours un sentiment désagréable quand des gens de gauche sont mis en rapport avec de telles doutes, eux qui devraient prôner la correction et ceci au nom des plus dépourvus. Mais une chose est claire, l’appât du gain ne connaît pas de frontières. Je suis toujours à nouveau sidéré de l’importance que le matérialisme prend aussi chez ceux qui prônent la moralité. Et c’est là que la notion de l’excellence, pour Emmanuel Macron l’étalon incontournable, est à peine applicable, car elle ne tient pas compte de la vénalité humaine. Est-elle pour autant utopique ? Peut-être, mais cela devrait être le but recherché. Dans un monde où tout ne s’obtient qu’à coups de coudes, il est difficile de dissocier la volonté d’arriver avec les méthodes plus ou moins musclées appliquées par ceux qui veulent faire carrière. Weiterlesen