Je veux parler de la police municipale lorsqu’elle n’est pas armée. Voici un fait afin de comprendre ce qui se passe concrètement. Dans notre résidence, dans le département de l’Ain, qui se trouve à deux pas de Genève, un canton où la criminalité est des plus fortes, nous avons « régulièrement la visite » de jeunes délinquants. Probablement souvent des junkies en manque de came. Il y a peu, deux d’entre-eux ont réussi a s’introduire dans le garage sis sous notre appartement. Une de nos meilleures amies, qui habite à côté, a donné alarme à la police, qui lui a fait comprendre, qu’elle était totalement dépassée. « Vous pouvez déposer plainte, mais cela ne servira pas grand-chose ! Néanmoins nous enverrons deux de nos collègues !» Le bruit devint de plus en intense. Les voleurs savaient probablement qu’ils n’avaient rien à craindre et semblaient vouloir se défouler. Notre amie, qui a du courage à revendre, est descendue au garage avec une batte de base-ball. Les deux intrus ne s’attendaient pas à une telle rencontre et ont pris leurs jambes à leur cou. Les agents municipaux, qui étaient arrivés entre temps, essayèrent bien de les chercher, mais ils n’avaient guère d’illusions. « Que voulez-vous que nous fassions ? Nous ne sommes pas armés ! » Je me permets humblement de me poser la question, à quoi bon financer de nos deniers une police qui sert strictement à rien d’autre que de dresser des PV en cas de faux stationnement ? Weiterlesen
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Policiers en colère
Avec la vague du terrorisme la police est mise à contribution comme jamais. Pour pourvoir à leurs tâches les fonctionnaires sont obligés de faire un grand nombre d’heures supplémentaires. Les effectifs ne sont pas assez nombreux. Comme il est prévu que l’état d’urgence devienne quasi permanent, il n’y a pas de bonnes perspectives quant à une réduction du travail. L’idée de mettre à contribution l’armée n’est pas la meilleure, les soldats n’étant pas spécialisés dans le domaine de la prévention. Il s’est avéré qu’ils sont assez vulnérables. Ce n’est pas sans raison qu’ils sont toujours à nouveau la cible des terroristes. Mais que faire dans ce cas-là ? Réduire avant tout le travail inutile ou engager des externes pour effectuer les tâches administratives, comme la rédaction des procès-verbaux. Il suffirait que l’agent dicte sur son dictaphone sur place toutes les données nécessaires et qu’il les fasse parvenir au secrétariat pour qu’elle soient tapées. Ou de décharger les policiers de tâches pouvant être effectuées par d’autres, dans le domaine de la circulation ou du stationnement. C’est une revendication de Martin Schulz, le candidat du SPD à la chancellerie en Allemagne, où les problèmes sont identiques. De surcroît il y aussi le problème de la petite criminalité. Les peines prononcées devraient être vraiment appliquées. Il est courant que les délinquants, souvent des mineurs, sont immédiatement relâchés après la prise de protocole. L’occasion pour eux de tout recommencer. La justice vous répondra que les maisons d’arrêt sont pleines à craquer, la raison pour laquelle il est impossible de les mettre sous verrous. Un cercle vicieux. Il est important que la présence de la police soit visible, déjà comme mesure de prévention. Ce que je revendique est une refonte complète du cahier des charges. Weiterlesen