Avec la vague du terrorisme la police est mise à contribution comme jamais. Pour pourvoir à leurs tâches les fonctionnaires sont obligés de faire un grand nombre d’heures supplémentaires. Les effectifs ne sont pas assez nombreux. Comme il est prévu que l’état d’urgence devienne quasi permanent, il n’y a pas de bonnes perspectives quant à une réduction du travail. L’idée de mettre à contribution l’armée n’est pas la meilleure, les soldats n’étant pas spécialisés dans le domaine de la prévention. Il s’est avéré qu’ils sont assez vulnérables. Ce n’est pas sans raison qu’ils sont toujours à nouveau la cible des terroristes. Mais que faire dans ce cas-là ? Réduire avant tout le travail inutile ou engager des externes pour effectuer les tâches administratives, comme la rédaction des procès-verbaux. Il suffirait que l’agent dicte sur son dictaphone sur place toutes les données nécessaires et qu’il les fasse parvenir au secrétariat pour qu’elle soient tapées. Ou de décharger les policiers de tâches pouvant être effectuées par d’autres, dans le domaine de la circulation ou du stationnement. C’est une revendication de Martin Schulz, le candidat du SPD à la chancellerie en Allemagne, où les problèmes sont identiques. De surcroît il y aussi le problème de la petite criminalité. Les peines prononcées devraient être vraiment appliquées. Il est courant que les délinquants, souvent des mineurs, sont immédiatement relâchés après la prise de protocole. L’occasion pour eux de tout recommencer. La justice vous répondra que les maisons d’arrêt sont pleines à craquer, la raison pour laquelle il est impossible de les mettre sous verrous. Un cercle vicieux. Il est important que la présence de la police soit visible, déjà comme mesure de prévention. Ce que je revendique est une refonte complète du cahier des charges. Weiterlesen