De nature plutôt optimiste, je me demande parfois ce que je fais au milieu de tout ce pessimisme ? Il est vrai qu’il a de quoi baver lorsqu’on est confronté à toutes les nouvelles d’un jour. Le lot des catastrophes s’égraine sans pitié. Des blessés, des morts, des torturés, des violés, toute la panoplie des horreurs nous est constamment présentée. Le passé a-t-il été meilleur ? Je ne le pense pas. Ce qui a changé diamétralement est le fait qu’on est informé de tout et ceci séance tenante. Comme le séisme qui a eu lieu cette nuit en Italie ou l’attentat dans le Sud de la Thaïlande. Il n’y a plus de frontières lorsqu’il est question de relater tel ou tel fait. L’internet s’en charge immédiatement. La question qui se pose dans un tel contexte est de savoir si la nature humaine peut s’adapter ainsi à ce flux de dépêches ? Sommes-nous préparés ? J’en doute. Ce que je remarque est une attitude qui tend au défaitisme, à la reddition sans avoir vraiment lutté. Prenons par exemple la démocratie comme exemple. Les critiques fusent de toutes parts, prétendant que nous vivons dans un système pourri. Bien sûr il y a des dérives comme tout ce qui est l‘œuvre des hommes. Mais il y a aussi du bien et ceci dans une mesure non-négligeable. Nous devrions jamais oublié, tout au moins en Europe occidentale, que nous avons vécu plus de 70 ans en paix. C’est le bien le plus précieux que nous devons préserver. Au lieu de lutter pour les libertés individuelles et le respect d’autrui, bien des individus essaient de saper la démocratie en criant constamment au scandale. Ce qu’ils préconisent comme alternative, c’est la dictature, le totalitarisme d’une certaine élite. Ils oublient qu’en procédant de la sorte, ils remettent en question un ordre, qui a fait ses preuves, malgré certains méfaits. Weiterlesen