L’ancien premier-ministre portugais et l’actuel Haut commissaire aux réfugiés devrait devenir le prochain secrétaire-général de l’ONU. Ce socialiste modéré et pro-européen convaincu aurait d’après les membres du Conseil de sécurité les compétences pour remplir les exigences de ce poste, souvent ingrat en ce qui concerne ses prérogatives. D’un côté une importance relative dans un monde de plus en plus ébranlé, de l’autre une paralysie occasionnée par les vrais décideurs de cette organisation internationale. Antonio Gueterres sait ce qu’il l’attend. D’interminables négociations qui souvent s’enlisent au cours du temps. Il devra être avant tout un diplomate, dont le but est de colmater plus ou moins les brèches. De la nature même du cahier des charges il ne peut qu’être un modérateur s’efforçant de calmer les esprits. Mais est-ce vraiment ce qu’on devrait attendre du patron de l’ONU ? Ne serait-il pas souhaitable qu’il prenne les rennes? Il le fera comme l’ont fait ses prédécesseurs, mais le succès ne pourra qu’être limité. Il le sait probablement, connaissant à fonds les tares de l’appareil. Dans une telle optique Antonio Gueterres ne sera pas plus mauvais ou meilleur que les autres. Toutes ces prémisses m’incitent à me poser des questions. Ne serait-il pas souhaitable de revaloriser cette fonction ? De lui donner une vrai marge de manœuvre ? Pour ce faire il serait indispensable de changer le casting. Je pense qu’il est nocif de nommer en quelque sorte, des politiciens en fin de parcours pour assumer de telles responsabilités et ceci malgré leurs atouts. Je suis d’avis qu’un Secrétaire général ne peut pas être une personne sur le retour qu’on place sur une voie de garage, afin de lui donner un sucre pour ses mérites antérieurs. Weiterlesen