Ce sont les chiffres connus des sans-abris morts dans les rues de France en 2017. Mais d’après les expériences faites, leur nombre devrait être six fois plus élevé. Bien que le Président de la République ait promis qu’en fin d’année, il n’y ait pour ainsi dire plus personne devant dormi à la belle étoile, 200000 personnes étaient obligées de passer les nuits dehors, peu importe la température. Et ceci pendant que nous sablons le champagne et mangeons du foie-gras. Cette forme de précarité sera de plus en plus répandue, si la société dévore comme jusqu’à présent les plus faibles d’entre-nous. Et dire que ce phénomène touche de plus en plus les couches moyennes. Les gardes-fous afin de ne pas tomber dans un tel trou existent, mais beaucoup de pauvres ont trop de pudeur de demander de l’aide. Le signe que la précarité est considérée par beaucoup comme une honte. Puis il y a le désarroi de tous ceux qui voudraient aider. Il ne suffit pas de faire l’aumône. Ce n’est pas seulement avec de l’argent qu’il est possible de régler ce problème vieux comme le monde. C’est toute une mentalité qu’il faudrait changer. Mais la solidarité ne se réalise pas à coups de décrets. C’est une attitude générale qui découle d’une certaine peur de se retrouver dans une telle situation. Je suis sûr qu’un grand nombre de gens parmi nous, seraient prêts d’apporter de l’aide, mais on préfère jeter son regard ailleurs. La plus jeune victime du froid a été un bébé de huit mois, la plus âgée avait 81 ans. Je ne sais pas que si on ouvrait plus de foyers, si le nombre des personnes concernées diminuerait. Weiterlesen