C’est un comble ! La facture du mur que Donald Trump veut ériger à la frontière mexicaine devrait être payé par le voisin. Je ne comprends pas le président Enrique Pena Nieto d’avoir reçu le magnat de l’immobilier new-yorkais. Qu’attendait-il de lui ? Il est insupportable que le candidat républicain se conduise comme un autocrate, tels qu’ont été Mussolini ou Hitler. Avons-nous oublié de quelle manière ils humiliaient les gouvernements voisins ? Ce qui s’est passé peut être qualifié de démagogie. Même si le président Nieto refuse d’entrer en matière en ce qui concerne la politique discriminatoire propulsée par Trump et son équipe, il lui donne trop d’importance en discutant avec lui. Ce qui se passe là ressemble à un ultimatum et est en contradiction complète avec toutes les règles de la diplomatie. Il esquisse par là de quelle manière il veut faire de la politique étrangère s’il était élu. Viendra-t-il en France et en Allemagne dans le seul but d’humilier ses dirigeants ? Ce qu’il a dit au sujet d’Angela Merkel était franchement discourtois. Il ne serait pas étonnant que dans de telles conditions, des murs virtuels se dressent contre l’omniprésence des USA. Nous courrions le danger de nous isoler complètement vis-à-vis du nouveau monde. Un modèle de rapports qui jusqu’à présent étaient bénéfique de part et d’autre. Trump démontre ainsi son ignorance complète en ce qui concerne les règles internationales. Il cause ainsi un tort considérable à son pays, qui lui aussi dépend de l’étranger, quoiqu’on en dise. Ce qui se passe ici est le fondement d’une manière d’agir populiste. L’isolement est une utopie et mènerait à un chaos indescriptible. Je retrouve certains éléments du discours de Marine Le Pen, en particulier par rapport à Vladimir Poutine. Les chantres de l’extrême-droite le poussent aux nues et approuvent sa manière de faire musclée. La démocratie en prend pour son compte et n’est plus qu’un slogan vide de sens. Weiterlesen