Hier j’ai entendu une interview au sujet de l’état de santé de l’hôpital en France. Une anesthésiste émettait des craintes au sujet du « patient » et le voyait déjà à l’article de la mort, si rien ne changeait le plus rapidement possible. Un personnel complètement dépassé et surchargé par le nombre des malades, un manque de temps endémique en ce qui concerne les soins, peu d’empathie dû à des contraintes incessantes comme une course effrénée du matin au soir. « Désolé, pas de temps ! » Elle craignait que tout cela débouche sur une médecine à deux vitesses. Celle du peuple, où il sera impossible d’apporter les soins nécessaires et celle des nantis, ceux qui pourront se payer les cliniques de luxe. Elle parla d’un système de santé à l’Américaine. Il va sans dire qu’une telle perspective est inconcevable en France, qu’elle serait le déni de notre démocratie. Je trouve bon que le personnel hospitalier ainsi que les dieux en blouse blanche descendent dans la rue pour déclancher la sonnette d’alarme. Emmanuel Macron est bien conscient de l’urgence de la situation et a promis de faire des efforts supplémentaires. Il y aura probablement plus de moyens financiers, mais le problème ne réside pas seulement par manque d’argent. Il y a à mon avis une logistique bancale qui pourrait précipiter tout l’édifice à terre. Weiterlesen