L’électeur est vraiment volatile. Au cours de la présidentielle il avait été enclin d’apporter son soutien au Front National et à La France insoumise. Des millions de citoyens leur ont tourné le dos et ont soutenu la formation du Président de la République. Et ceci à quelques semaines des dernières élections. Que s’est-il passé ? Les Français qui sont d’habitude assez pragmatiques ont-il remarqué qu’avec des slogans on ne va pas loin ? Mais une chose est certaine, ils ont joué avec le feu et ceci devrait être une leçon pour tous. À 600000 voix près, nous avons frôlé la catastrophe. Que se serait-il passé si le FN et La France insoumise s’étaient trouvés dans le peloton de tête. On n’ose pas y penser. Le raz-le-bol peut causer des dommages irrémédiables. Lorsque les Allemands ont élu Hitler, ce n’était pas par amour, bien plus par colère contre les partis établis. Il serait très important dans un tel contexte, de contrecarrer de telles évolutions. Cela ne peut que se dérouler dans le dialogue. Lorsque un chef d’État n’est pas à l’écoute du peuple, les extrémismes prennent du poil de la bête. François Hollande a été rattrapé par le quotidien et ne fut plus en mesure de réaliser ses promesses. Il faut dire que la situation tendue de l’économie n’arrangea guère les choses. Peu à peu les promesses sociales, avant tout en ce qui concerne l’emploi, s’avérèrent comme non-finançables. D’un côté il fit le jeu des patrons, de l’autre il essaya de se montrer compréhensible, une valse-hésitation qui désarçonna ses électeurs. Ils n’y virent plus clair. Les extrémistes de droite ou de gauche en profitèrent avec leur discours soit-disant social. Weiterlesen